Le 20 mai 2019, des agents de l’Agence de sécurité nationale ont pris d’assaut le dortoir d’Oqba
Hashad, étudiant à l’université, arrêtant tous les étudiants présents. Ils ont tous été remis en liberté au bout de quelques jours, à l’exception d’Oqba. Les agents se sont rendu compte que ce dernier était le frère d’Amr Hashad, un militant des droits humains en exil qui dénonçait les atteintes aux droits fondamentaux commises dans le pays.
Pendant 77 jours, la famille d’Oqba n’a pas su où il se trouvait. Au cours de cette période, il a été torturé, notamment par des décharges électriques sur ses organes génitaux et sur le moignon de sa jambe droite, amputée à la suite d’un accident survenu dans son enfance.
En août 2022, la prothèse de jambe dont il a besoin pour se déplacer sans aide s’est cassée. Au bout de 16 mois, on lui en a enfin donné une autre, mais elle n’est pas adaptée et pourrait entraîner des blessures graves s’il l’utilisait.
Le 20 février 2024, un juge a ordonné sa libération, puisqu’il était maintenu en détention provisoire depuis plus de deux ans, soit la limite autorisée par la loi égyptienne. Pour contourner cette décision, des procureur·e·s ont ouvert une nouvelle affaire contre lui reposant sur des éléments forgés de toute pièce pour justifier son maintien en détention.
Oqba se voit refuser les soins médicaux dont il a besoin et même un lit pour dormir. Son état de santé se dégrade fortement.
Signez notre pétition et demandez la libération immédiate et sans condition d’Oqba.