Turquie : libérez les accusés du procès du parc de Gezi

Les 7 de Gezi

Actuellement en Turquie, sept personnes sont derrière les barreaux et purgent de longues peines de prison alors qu’elles n’ont rien fait de mal. Le cas des 7 de Gezi est emblématique de la répression massive des droits humains en Turquie.

Des manifestations violemment dispersées en 2013 aux peines de prison motivées par des considérations politiques, l’affaire du parc de Gezi est la chronique d’une injustice qui fait froid dans le dos.

Condamnés pour avoir manifesté

Osman Kavala, Mücella Yapıcı, Çiğdem Mater, Mine Özerden, Can Atalay, Tayfun Kahraman et Hakan Altınay ont été condamnés pour des charges sans fondement liées aux manifestations du parc de Gezi à Istanbul en 2013, qui avaient été violemment dispersées. La réaction choquante de la police a conduit des millions de personnes à prendre part à des manifestations antigouvernementales dans tout le pays.

Une figure éminente de la société civile, Osman Kavala, a été condamné à la prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle après avoir été injustement reconnu coupable de "tentative de renversement du gouvernement". Ses coaccusés ont été condamnés à 18 ans de prison pour l’avoir "aidé". L’accusation n’a pas apporté la moindre preuve crédible de ces accusations sans fondement.

Un emprisonnement reconnu comme injustifié

La Cour Européenne des droits de l’homme a déjà jugé que l’emprisonnement d’Osman Kavala était motivé par des raisons politiques et qu’il devait être libéré. Pourtant, la Turquie a ignoré la décision contraignante de la Cour et l’a maintenu derrière les barreaux pendant plus de quatre ans et demi.

L’emprisonnement injustifié des 7 de Gezi à l’issue d’un procès inique est emblématique de la répression massive des droits humains et des opinions dissidentes dont nous avons été témoins ces dernières années en Turquie.

Afin de faire la lumière sur cette grave injustice, Amnesty International les a déclarés prisonniers d’opinion.

« Chaque jour qu’ils passent derrière les barreaux est un affront à la notion même de justice et de droits humains, principes que l’État turc s’est engagé à défendre mais qu’il viole de manière répétée et implacable. Ils doivent être libérés immédiatement et sans condition. »
Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International

Signez la pétition et demandez aux autorités turques de libérer les 7 de Gezi !

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