UPDATE : Vous êtes 18 978 en Belgique à avoir signé cette pétition d’Amnesty International qui exhorte le président congolais Felix Tshisekedi à cesser immédiatement tout projet de reprise des exécutions et à instaurer un moratoire officiel sur les exécutions en vue d’abolir la peine de mort. Ces signatures ont été remises à l’ambassadeur de la RDC en Belgique en avril et octobre 2025.
Merci pour votre mobilisation. Le combat pour l’abolition de la peine de mort en RDC et partout ailleurs continue !
REPRISE DES EXÉCUTIONS ANNONCÉE, APRÈS PLUS DE 20 ANS DE PAUSE
Depuis 2003, aucune exécution n’a été enregistrée en République démocratique du Congo (RDC). Cependant, le 13 mars 2024, le ministre de la Justice de la RDC a formellement notifié aux autorités judiciaires la décision du gouvernement de reprendre les exécutions pour une série de crimes, y compris des actes de terrorisme ou de criminalité urbaine entraînant la mort.
Le gouvernement a justifié sa décision par la nécessité de lutter contre la "trahison" au sein de l’armée à un moment où la RDC est confrontée à une escalade des conflits armés, notamment avec la résurgence du groupe armé Mouvement du 23 Mars (M23) soutenu par le Rwanda, et la nécessité de mettre fin à la violence meurtrière des gangs dans plusieurs villes, y compris la capitale Kinshasa. PROCÈS INÉQUITABLES ET ACCUSATIONS MOTIVÉES PAR DES CONSIDÉRATIONS POLITIQUES
La peine de mort est le châtiment le plus cruel, inhumain et dégradant qui soit. Amnesty International s’oppose à la peine de mort en toutes circonstances et fait campagne pour l’abolition de ce châtiment dans le monde entier. L’injustice de la peine de mort est évidente en RDC, où les normes d’équité des procès ne sont pas respectées.
Le président Tshisekedi lui-même s’est plaint publiquement à plusieurs reprises du mauvais fonctionnement du système judiciaire en RDC, notamment en le qualifiant de "malade" au début de cette année. DES TRIBUNAUX MILITAIRES POUR JUGER DES CIVILS (…)
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