Nicaragua : justice pour les activistes persécutés
En avril 2018 des manifestations ont éclaté au Nicaragua à propos d’une proposition de réforme du système de sécurité sociale du pays. La réforme initialement proposée et approuvée par le président Daniel Ortega impliquait une augmentation des contributions des travailleurs et des employeurs au système de sécurité sociale du pays et une contribution supplémentaire des retraités qui entraînerait une diminution des pensions. Après des jours de manifestations, le 22 avril, le président Ortega a annoncé que l’Institut de sécurité sociale du Nicaragua était en train de révoquer la réforme. Cependant, la réponse sévère des autorités aux manifestations initiales a fait des dizaines de morts et de détention, et a déclenché une réponse massive de la population, manifestant à nouveau dans les rues, cette fois pour dénoncer les stratégies répressives du gouvernement du Nicaragua et exiger la fin de ces stratégies et l’introduction de réformes démocratiques. À ce jour, les manifestations continuent.
Amnesty International a documenté in situ les violations des droits humains commises dans le contexte de la crise au Nicaragua et a conclu que les autorités ont mis en œuvre une stratégie répressive, parfois intentionnellement mortelle pour punir les voix dissidentes, découragent la poursuite des critiques des citoyens et dissimulent la perpétration de violations des droits humains.
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