Des familles palestiniennes menacées d’expulsions
Saleh Diab est un réfugié palestinien, mari, père de cinq enfants et organisateur communautaire vivant à Sheikh Jarrah, un quartier de Jérusalem-Est occupée et illégalement annexée. Il est l’une des figures de proue de la lutte non violente menée par les familles de Sheikh Jarrah contre les ordres israéliens d’expulsion forcée visant sa maison et celles de 27 familles du quartier, organisant des manifestations hebdomadaires, des actions de plaidoyer et des visites pour des diplomates et des militant·es.
Leurs droits bafoués par la justice
La famille élargie de Saleh Diab est engagée depuis des décennies dans une bataille judiciaire devant les tribunaux israéliens contre des ordres d’expulsion. Saleh a indiqué à Amnesty International que des colons israéliens continuent de le harceler violemment, lui et sa famille. Il a également été la cible de brutalités policières et d’une surveillance continue. Il n’en continue pas moins de défendre son quartier.
Après le rejet, en février 2025, de l’appel de Saleh Diab par le tribunal de district de Jérusalem, Saleh et 23 membres de sa famille, dont sept enfants, risquent de perdre le seul foyer qu’ils connaissent. Leur ultime espoir juridique réside dans l’autorisation d’interjeter appel : la Cour suprême doit encore décider si elle permettra à la famille de déposer un second appel.
Signez la pétition pour demander au Ministre des affaires étrangères d’Israël de mettre fin immédiatement à la procédure d’expulsion forcée de la famille de Saleh Diab et aux déplacements de la population palestinienne.
