Salvador : Dites non à la condamnation injuste des femmes

Evelyn hernandez avortement salvador
La condamnation injuste d’Evelyn Hernández révèle de nombreux dysfonctionnements résultant de l’interdiction totale de l’avortement au Salvador. Comme d’autres femmes, Evelyn risque la prison au nom de lois désuètes et injustifiables. Un cadre légal autour de l’avortement contraire aux droits des femmes En 1998, alors que la majorité des pays avancent vers la libéralisation des droits restreignant l’avortement, le Salvador décide de l’interdire en toutes circonstances. S’il était auparavant autorisé dans certains cas (notamment si grossesse résultant d’un viol, mise en danger de la vie de la femme ou déformation fœtale grave), il est désormais prohibé et même criminalisé. Toute femme soupçonnée d’avoir avorté est exposée à de lourdes peines. Restreindre l’accès à l’avortement représente pourtant une grave violation de nombreux droits humains : droit à la vie, droit à la santé et droit de disposer librement de son corps plus spécifiquement. Interdiction de l’avortement : des conséquences dramatiques pour les femmes De cet ensemble législatif résultent également de nombreux contrecoups. Non seulement les femmes souhaitant avorter sont privées de leurs droits, mais les femmes subissant une fausse couche risquent d’être dénoncées abusivement. Evelyn Hernandez est ainsi accusée d’homicide avec circonstances aggravantes alors qu’elle a souffert d’une complication obstétrique grave ayant entraîné une fausse couche. Ces condamnations injustes bafouent largement les droits des (…)

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