Il y a trop de plastique dans la mer

Des choix politiques aux conséquences meurtrières Les gouvernements européens ont mis en place des mesures visant à bloquer les traversées et ont notamment renforcé les capacités des garde-côtes libyens d’interception des personnes en quête de sécurité et fortement entravé le travail des ONG qui mènent des opérations de recherche et de secours en mer. Ces dernières ont été la cible de campagnes de diffamation, des manoeuvres d’intimidation, voire des actions en justice Ces derniers jours, le Sea Watch et son capitaine, Carola Rackete, ont été sous les feux des projecteurs. Les accusations portées à son encontre ainsi que son arrestation pendant plusieurs jours sont tout simplement intolérables. Elle a mis sa liberté en jeu pour assurer la sécurité des personnes qu’elle a sauvées : femmes, hommes et enfants épuisés après avoir passé plus de deux semaines en mer. Nous ne pouvons que saluer et soutenir cette décision. La solidarité ne devrait jamais être un crime. Une vie loin d’être paisible en Libye En Libye, des milliers de réfugié·e·s, demandeurs et demandeuses d’asile et migrant·e·s sont détenu·e·s dans des centres de détention où ils risquent la torture, les mauvais traitements, l’extorsion de fonds et le viol. Environ 3 680 d’entre eux sont détenus à Tripoli et aux alentours, des zones secouées par un conflit armé. Plusieurs attaques récemment menées à Tripoli ont mis en danger la vie de civils - y compris de réfugié·e·s et migrant·e·s détenu·e·s - et (…)

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