Des étudiant·e·s célébrant pacifiquement les fiertés LGBTI+ à Ankara, en Turquie, ont été violemment dispersés par la police, puis ont été inculpés de « rassemblement illégal ». Ces personnes doivent être acquittées.
En 1996, des étudiant·e·s de l’Université technique du Moyen-Orient d’Ankara, en Turquie, ont créé un groupe destiné à veiller à ce que l’université soit un lieu sûr pour les personnes LGBTI+ et pour la défense de leurs droits.
Dans un contexte d’homophobie croissante en Turquie, des étudiant·e·s de l’Université technique du Moyen-Orient ont défilé sur leur campus chaque année pour célébrer les fiertés et exiger l’égalité et la dignité pour les personnes LGBTI+. Voir aussi : N'oubliez pas la journée des droits humains: acheter des bougies pour nous soutenir
« Nous devons comprendre ce que les marches des fiertés signifient pour les gens. Pendant les marches des fiertés, nous pouvons être nous-mêmes, sans entrave. C’est un sentiment important, qui a un pouvoir guérisseur. » Özgür Gür
Mais en 2019, l’université a interdit la marche des fiertés sur le campus et a appelé la police face aux étudiant·e·s. Alors que les étudiant·e·s étaient assis pacifiquement sur l’herbe, la police a fait usage de gaz poivre, de balles en caoutchouc et de gaz lacrymogène. Plusieurs personnes ont été blessées et de nombreuses autres ont été arrêtées.
Récemment, un tribunal administratif a invalidé l’interdiction illégale de l’université. Pourtant, 18 étudiant·e·s et un universitaire font l’objet de poursuites pour « rassemblement illégal » et « non-dispersion malgré sommation ». Personne ne doit être condamné pour avoir exercé son droit à la liberté d’expression et de réunion (…)
Action terminée