Un drame qui n’est pas un cas isolé
Cette tragédie aurait pu être évitée. Depuis 2018, deux petites filles sont également mortes après un accident similaire dans la province du Cap-Est. Pourtant, la perte de ces jeunes vies n’a pas été un argument suffisant pour éradiquer les latrines à fosses dans les écoles et les garderies.
Des inégalités persistantes
En Afrique du Sud, l’éducation d’un enfant et sa sécurité dépendent encore de l’endroit où il naît, des moyens de sa famille et de la couleur de sa peau. Comme le père d’Unecebo l’a déclaré, « mon fils est mort dans un piège à pauvres ».
Les autorités doivent rendre des comptes
Un an plus tard, ni la garderie ni le ministère de l’Éducation de base n’ont contacté la famille pour lui dire si les latrines à fosse avaient été détruites ou pour l’informer de l’avancée de l’enquête sur la mort du petit garçon. Ce manque d’information est à la fois douloureux et alarmant. Si ces latrines sont toujours utilisées, cela met la vie d’autres enfants en danger. La famille cherche à obtenir des réponses sur les circonstances de ce tragique accident, mais en vain. Les autorités doivent rendre des comptes pour avoir échoué à protéger le droit à la vie d’Unecebo.
Unecebo a perdu la vie dans un endroit où il aurait dû être en sécurité. Sa famille a droit à des réponses.
Signez notre pétition et demandez justice pour Unecebo Mboteni. Demandez que l’enquête sur la mort d’Unecebo soit menée à bien, que les résultats soient publiés et que les responsables soient traduits en justice.
