2.1. Historique.

2. HISTORIQUE

2.1. LE MOUVEMENT FEMINISTE EN BELGIQUE ET DANS LE MONDE : " LA MARCHE DES FEMMES "

par Claire Pahaut, chargée de mission à la Cellule pédagogique Démocratie ou Barbarie.

LA MARCHE DES FEMMES

à la mémoire du Docteur Adèle HAUWELL,
décédée le 30 août 2004,
infatigable militante pour
l’égalité de droits, de chances et de devoirs
entre les hommes et les femmes.

septembre 2004

Ecrire l’histoire des mouvements féministes est le seul mode de fixation d’une mémoire incertaine. Femme en ce début du XXIé siècle, je connais peu la vie de ma mère, ses luttes. Aujourd’hui encore, la filiation paternelle retient plus que la généalogie maternelle.
Car si les mouvements féministes ont produit des textes militants, l’absence de femmes historiennes au sein de l’université explique le décalage chronologique entre le développement du féminisme et l’histoire des femmes comme discipline historique. Jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, l’histoire universitaire s’écrit au masculin.
1970 sera seulement le départ d’une histoire des femmes.
La Belgique de 1830 a produit une Constitution réputée pour son caractère libéral - indépendance du pouvoir judiciaire, liberté de religion, de presse et d’enseignement- mais elle exclut les femmes et le peuple de toute participation. Elle, privée du droit de vote ; lui, victime du suffrage censitaire.
Tout au long du XIXè et du XXè s., les mouvements féministes, multiples et divers, comme le sont les femmes, conjuguent au même temps et sur un ton volontiers ludique et impertinent, actions et revendications, le temps de la démocratie.
S’approprier l’espace public sera un défi pour les femmes. Soumises à des préjugés (comme, laisser la parole aux hommes), les femmes ont dû trouver un tremplin acceptable pour faire entendre leurs revendications. De nouvelles formes de cultures et de communications se construisent, hésitant au départ entre partager le combat avec des " militants " ou préserver l’unicité des voix des femmes ; combat s’ouvrant à l’investissement des places et des rues, la libération des mœurs et du langage, l’internationalisation au delà du clivage des classes, des races et des religions, le retour à l’écrit et l’utilisation des médias.
L’éveil de la conscience collective et l’agir au plan mondial sera le rêve des fondatrices du Conseil International des femmes (CIF) en 1888. Conseil qui parviendra, au-delà des grands conflits mondiaux à mettre en place un lobbying féministe influençant les politiques internationales en faveur des femmes et des enfants.
Plus réformistes que révolutionnaires, éminemment sensibles au droit, les féministes s’insinuent progressivement dans les sphères du pouvoir et usent de la loi dont elles connaissent de mieux en mieux les limites.
Savoir et instruction, travail et création, pouvoir et politique, corps et sexualité, les mobilisent toutes mais sous des formes d’expression variant dans le temps et dans l’espace. L’objectif étant d’abolir les rapports sociaux inégalitaires que sont les différences entre les sexes, les genres1, jusqu’à la mise sous tutelle, la discrimination et l’oppression des femmes en tant que femmes.
Si l’espace des féminismes est d’abord occidental, dans les pays en voie de développement, ils progressent d’une façon similaire : de l’égalité des droits à l’autonomie personnelle.
D’une manière pragmatique, les féminismes désigneraient l’ensemble des tentatives menées par les femmes pour leur reconnaissance, leur autodétermination leur participation politique et le respect de leurs droits. Il n’existe donc pas un féminisme mais des projets de société variés qui postulent pour les femmes de façons différentes. Le féminisme n’étant pas une idéologie mais un agir. Si les premières féministes se sont lancées dans la réforme des mentalités par l’éducation et l’enseignement, le Prix Nobel de la Paix 2003 gratifiant l’avocate iranienne pour sa défense des droits humains, Chirin EBADI, pourrait être un nouveau départ des féminismes du XXIè s.

C’était hier

Dans l’Egypte ancienne, l’égalité des sexes est une évidence même. Fondamentalement monogamique, le mariage était considéré comme un idéal social accessible suivant l’âge et la situation financière des époux, quelles que soient leurs origines. L’homme et la femme définissaient leurs devoirs et leurs droits dans un document juridique, réglant la gestion de leurs biens matrimoniaux et la succession. En cas de divorce, la femme conserve sa dot, une partie du patrimoine familial et peut prétendre à une pension alimentaire. Le mari, quant à lui, sort appauvri du divorce. Particulièrement présente dans la pensée religieuse, la femme peut exercer certaines professions, ce qui suppose qu’elle jouissait du droit à l’instruction.
Les fresques des Palais crétois du 2è millénaire avant notre ère révèlent également l’égalité entre l’homme et la femme. De la déesse mère aux jeunes filles gymnastes, les femmes occupent une place aussi importante que les hommes.
Au Vè s. A.C., le droit athénien fera de la femme une citoyenne. Le mari s’engage dans le gouvernement de la cité et l’épouse gère les biens.
Par contre, à Rome, la Loi des Douze Tables ( 450 A.C.) maintient les femmes sous la tutelle -potestas- d’un père, d’un mari ou d’un tuteur. Même si les nombreuses campagnes militaires ont doté les femmes de plus d’indépendance et d’assurance, il leur revenait de gérer seules la vie familiale, le domaine et les biens - domus-.

Quel était, dans notre pays, vers 1830, la vie d’une femme ? la bourgeoise ? l’ouvrière ?

De la haute noblesse à la petite bourgeoisie, la femme est liée à l’enfant. Le mariage faisait d’elle un être tacitement assujetti ; épouse, mère et destinée à ne devenir qu’une parfaite maîtresse de maison.
La première féministe belge Zoé GATTI DE GAMOND (1805-1854) souligne l’importance de développer l’instruction des filles dans son étude De la condition sociale des femmes au XIXè s., paru en 1834. La loi du 1er juin 1850 organisait l’enseignement moyen et officiel pour les garçons mais les filles n’avaient d’autres possibilités que l’enseignement privé bien souvent en internat, orienté vers la formation d’institutrices. Il fallut attendre 1878 pour que l’Etat organise un enseignement secondaire féminin et, 1897, pour un enseignement normalien.
En dehors de sa maison, la bourgeoise mariée ne pouvait que s’ouvrir aux œuvres charitables : visites des pauvres et des malades, protection des enfants ...
Admise comme sage-femme, accoucheuse, elle n’accède à la profession médicale que dans la seconde moitié du XIXè s. La première femme médecin belge sera Isala VAN DIEST (1842-1905) mais diplômée de Berne, en Suisse. Elle se préoccupera surtout des prostituées.
Les femmes écrivains se multiplient également, et travaillent à domicile. On verra apparaître sous leurs plumes des traités de vulgarisation scientifique, des nouvelles et des romans sociaux.
Réussissant là où sa mère eut peu d’écho, Isabelle GATTI DE GAMOND lutte pour un enseignement féminin de qualité sur base de deux objectifs : laïcisation et émancipation.
Les universités de Bruxelles, Gand et Liège ouvrent leurs portes aux femmes à partir de 1880 ; et Louvain, seulement en 1920.
Les femmes de la classe ouvrière ne jouissaient d’aucun droit civil ni politique. Leur seul droit était le droit au travail. Avec les enfants, elles formaient une main-d’œuvre recherchée car payée à la moitié du salaire masculin et supportant des conditions précaires de travail. Mines de charbon, industries textiles (lin et laine), dentelleries, ateliers de confection alourdissaient ses journées au moins autant que pour les femmes de la campagne. Paysannes, ouvrières agricoles et servantes conciliaient difficilement travail et famille.
La dépendance économique des femmes non-mariées et des classes défavorisées les pousse à la prostitution, l’abandon d’enfants, la mendicité. D’autant plus que l’article 340 du Code Civil interdisait toute recherche de paternité des enfants naturels. Interdiction levée seulement par la loi du 6 avril 1908.

Réactions féministes

Le début du XXè s. voit l’essor d’un large mouvement pour l’émancipation des femmes. Une nouvelle génération de militantes émerge, femmes instruites et brillantes à la recherche d’un Etat favorable aux femmes. Essentiellement urbain, ce féminisme fleurit dans toutes les capitales avec des variantes locales et régionales :
La mobilisation de masse des suffragettes anglaises conduisant, en 1928, au droit de vote des femmes. Avec son extension dans les pays du Commonwealth comme en Inde où féministes anglaises et irlandaises s’unissent aux autochtones pour l’émancipation des femmes par l’éducation et la rupture de pratiques culturelles comme le sati, l’immolation par le feu des veuves.
Le féminisme français basé sur les vertus républicaines de liberté et d’égalité dans la différence et qui s’exprime dans un style féminin plutôt qu’agressif et militant.
Quant au mouvement pour faire triompher le droit des femmes en Belgique, il œuvre d’abord pour la reconnaissance de leurs droits civils. L’objectif premier est l’enseignement et l’économie en révisant les lois discriminatoires par le biais de conférences, de publications et d’associations comme La Ligue Belge du Droit des Femmes, en 1892, autour de Marie POPELIN ; le Congrès Féministe International , présent à Bruxelles en 1897 et 1912 ; le Féminisme Chrétien de Belgique, en 1902 avec Louise VAN DE PLAS et le Conseil National des femmes Belges, en 1905. Ni révolutionnaire ni violent, le féminisme belge reste modéré et raisonnable mais ne connaît pas beaucoup d’écho dans le grand public.

Les revendications égalitaires des féministes rencontrent une opposition inversement proportionnelle à l’importance des mouvements. Et si les femmes sont absentes de l’historiographie du XIXè s et du début du XXè s., les féministes belges s’insèrent dans un courant mondial et international.
Comme il a été dit plus haut, les démocraties naissantes ignorent et le peuple et les femmes. La famille est au centre de l’ordre social et s’il lui faut un " chef ", ce sera biologiquement le plus fort, l’homme. Point de doctrine répété de Léon XIII à Pie XI ; modèle martelé par les programmes éducatifs.

La menace de la guerre mondiale écarte tous les problèmes féminins. Les organisations féminines renoncent à leurs activités pour se mobiliser dans des services d’assistance et d’entraide. Le dévouement est réclamé comme vertu patriotique. Infirmières, ambulancières, Résistantes, héroïnes de tous genres à l’image d’Edith CAVELL et de Gabrielle PETIT.
Après la guerre, le féminisme devient progressivement à la mode et les militantes du début sont remplacées par une nouvelle génération assistée de certains mouvements politiques et par les premières femmes députées et sénateurs. En effet, le droit de vote leur est octroyé aux élections communales et elles deviennent éligibles la même année (1920) à la Chambre et au Sénat. (Marie SPAAK-JANSON, 1879-1960 ; Lucie DEJARDIN, 1875-1945 et Isabelle BLUM-GREGOIRE, 1892-1975, qui aborda le thème de la violence physique et sexuelle à l’égard des femmes en 1938).
Dans l’entre-deux-guerres, le féminisme glisse peu à peu de la revendication des droits vers un féminisme des femmes et de la famille. Au plan international, le CIF n’a-t-il pas fait adopter en 1924 par la SDN, la Déclaration des Droits de l’Enfant - Déclaration de Genève.
Plusieurs axes d’actions se définissent : la défense des droits humains, la lutte contre les discriminations, la promotion de la paix.

Le temps des combats

La Seconde Guerre mondiale détourne, cette fois encore, les activités des organisations féminines. Les femmes préservant en premier les besoins de la famille et des sinistrés ; elles s’engagent activement mais secrètement dans la Résistance à l’occupant, prennent la place des hommes dans l’industrie et le monde du travail.
Puis ce fut le temps de la reconstruction. Le retour de la paix va de pair avec le retour des femmes dans les foyers. Le gouvernement favorise la croissance démographique nécessaire en développant une politique familiale : augmentation des allocations, création de centres de planning familial avec comme corollaire la modification de la législation sur la vertu des contraceptifs et sur l’avortement.
L’accès des femmes au suffrage législatif est enfin voté au début de 1948 et la loi, promulguée, le 27 mars de l’année. Si chacun se plaît à y voir une récompense pour l’engagement des femmes dans la Résistante, le débat qui y a conduit s’est inscrit dans une perspective électoraliste classique de chacun des partis pour faire triompher une cause précise. Mais contrairement aux espérances des associations féminines, la conquête du droit de vote pour la femme ne débouche pas sur une plus grande participation des femmes à la vie politique. Le temps du féminisme serait révolu puisque les femmes ont acquis l’égalité politique.
Commence alors la vague des mouvements de la libération de la femme s’attachant à son autonomie dans ses choix existentiels. La maternité par exemple, résultant d’un choix libre et consentant. En proclamant que le " privé est politique ", les féministes mettent en lumière ce qui se joue dans le cadre du couple et de la famille, jusqu’au plus intime de l’individu.
Sur le marché du travail, le taux d’activités des femmes est en augmentation constante depuis 1945 mais les discriminations subsistent essentiellement au plan salarial. Il faudra attendre les années 50 et 60 pour que se mettent en action les services syndicaux féminins.
La grève des travailleuses de la FN à Herstal, le 16 février 1966, sera le point de départ de mouvements de solidarité dans les organisations féminines jusqu’à la CEE (Communauté Européenne Economique), sous le slogan " A travail égal, salaire égal".

"Toute ma vie j’ai rêvé d’être une hôtesse de l’air..."

" ...Le progrès crée d’années en années des professions nouvelles, peut-on lire dans un Soir de février 1947. Il y a, en Belgique, une vingtaine de jeunes-filles qui, mine de rien, vont à Londres la matinée, se poudrent à Prague l’après-midi et ne se sentent vraiment mal que le soir dans un tramway bruxellois. Ces jeunes-filles exercent le métier peu banal d’air-hostess... "
En 1946, elles sont onze ; en 47, une vingtaine ; en 54, elles approchent la centaine ; en 70, 400 ; mais, au moment de la faillite de cette compagnie aérienne, elles seront un millier à perdre leur emploi. Inférieur en nombre en 46 au Personnel Navigant Masculin - PNM -, le PNF -Féminin-, occupera finalement les 3/4 des places du personnel de cabine à la Sabena.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Mouchka STASSART entre dans le premier groupe d’hôtesses de l’air à la Sabena. Sa personnalité et son professionnalisme font qu’elle est nommée Chef-Hôtesses Principale en 1962 (le personnel de cabine était jusqu’alors dirigé par des hommes). Elle fut très attentive aux conditions de travail différentes pour les hommes et les femmes- différences salariales, retraite à 40 ans avec obligation de se présenter devant la commission esthétique pour prolonger de 5 ans et interdiction de se marier. Avant de terminer sa carrière à 45 ans, Mouchka crée l’Amicale de Hôtesses de l’Air Belge, exemple suivi très rapidement au plan international.
Une nouvelle génération d’hôtesses poursuit son combat, par la création d’une union professionnelle, la Belgium Corporation of flight Hostesses. (BCFH), qui entend supprimer les dernières discriminations : limite d’âge, pension légale, égalité de salaire, stabilité d’emploi, sécurité sociale, respect de la vie privée...
Le 6 août 1974, la bombe éclate : la BCFH soutenue par les organisations féministes comme La Porte Ouverte, l’Université des Femmes, La Maison des Femmes, le GRIF, le CFFB ..., des femmes politiques et les médias interrompent énergiquement une réunion de la Commission esthétique. Les conseils Maître Eliane VOGEL-POLSKi et Marie-Thérèse CUVELIER portent les revendications devant la Cour du Luxembourg, au travers des " Arrêts Defrennes " de 1974 à 1978. Arrêts qui seront repris dans le Droit Communautaire Européen des 10 février 1975, 9 février 1976 et 19 décembre 1978 : égalité de rémunération entre les travailleurs M et F ; égalité de traitement pour l’accès à l’emploi, la formation et la promotion professionnelle, les conditions de travail et en matière de sécurité sociale.
Le combat des sabéniennes est le seul, à l’époque, à être porté officiellement et exclusivement par des femmes.

Pour en savoir plus sur la vie de Mouchka Stassart : Retour aux sources de vie volées, valise pédagogique, Démocratie ou Barbarie, 2004.

La question du droit des femmes prend, vers les années 1970, une dimension internationale au travers des textes de l’ONU sur l’élimination de toutes discriminations à leur égard en dénonçant : les décès après avortements, les mutilations génitales, l’analphabétisme, l’esclavage, la pauvreté, la violence physique et morale, les migrations ...
Dans un séminaire au Conseil de l’Europe de 1989, apparaît l’expression " démocratie paritaire". Le sujet prend ainsi peu à peu plus de place, dans la perspective notamment du 50è anniversaire du droit de vote des femmes.
Une nouvelle pensée féministe se développe en faveur des régimes matrimoniaux, du droit successoral et de la puissance parentale et ce, au travers de nouvelles associations, groupes d’action, services clubs... travaillant l’égalité des chances, l’égalité dans l’enseignement et sur le marché de l’emploi, la répartition équilibrée des tâches familiales, la lutte pour la dépénalisation de l’avortement.
Au début des années 80, le phénomène complexe de l’oppression physique et sexuelle des femmes dans la société et dans la famille est progressivement rendu visible. Réalité le plus souvent refoulée par les femmes, il fallait adapter les réformes par une approche très spécifique et des autorités compétentes.

Féminisme et institutions

Depuis le 13 juin 2004, dans le gouvernement Verhofstadt II, un ministre sur deux est une femme, sans qu’il eût fallu instaurer un quota pour la répartition des portefeuilles.
Le féminisme belge est institutionnalisé par :

  Le Conseil Consultatif auprès du Gouvernement fédéral : le Conseil pour l’Egalité des Chances entre les hommes et les femmes.

  la Direction administrative de l’Egalité des Chances

  l’Institut de l’Egalité des Chances

  la subsidiation des associations féministes

  le Centre d’accueil et de soutien aux associations de femmes

Cet ensemble d’institutions visent à intégrer le concept d’égalité des chances entre les hommes et les femmes dans l’ensemble des actions politiques en ne perdant pas de vue que si les femmes ont acquis leur indépendance et en vivent, le sens premier du féminisme reste : évolution et transformations. Pour plus d’informations sur ces associations, voir le chapitre 8.

A l’aube du XXIè s., le militantisme féminin est devenu planétaire. Marches nationales, mondiales, rassemblement dans les rues, communications par internet...
Solidaires, les femmes le sont et dénoncent ensemble les conséquences de la mondialisation, la pauvreté, la violence.

Mais si les femmes ont changé, qu’en est-il vraiment de la société ? Quelque chose s’est joué en dehors du contrôle des hommes ...

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