FICHES DE SENSIBILISATION

Fiches d’activités
générales pour découvrir
la Déclaration universelle
des droits de l’homme
(DUDH)

LES ARTICLES DE LA DUDH

OBJECTIFS : Découvrir les articles de la DUDH de
manière ludique et empirique.

NIVEAU : À partir de la 1ère secondaire

DURÉE : 30 minutes.

Déroulement :

 Expliquez aux participants qu’ils vont devoir déambuler
à travers la pièce.

 Vous annoncerez alors un chiffre compris entre 2 et 5.
 ! Les participants devront former des groupes du nombre
de personnes annoncé.

 Vous citerez alors un mot en lien avec la DUDH.

 Les participants devront discuter avec leur groupe de ce
que ce mot évoque pour eux.

 Une fois la discussion terminée, indiquez aux participants
à quel droit de la DUDH ce mot correspondait.

Mots à annoncer :

1) Liberté (article 3) ;
2) Égalité (articles 1 et 2) ;
3) Voyager (article 13) ;
4) Foi (article 18) ;
5) Culture (article 27) ;
6) Affaires publiques (article 21) ;

Mots supplémentaires :

7) Vie (article 3) ;
8) Vie privée (article 12) ;
9) Éducation (article 26) ;
10) Exprimer ses opinions (article 19) ;
11) Loisirs (article 24) ;
12) Santé (article 22) ;
13) Procès équitable (article 10) ;
14) Pauvreté (article 25).

LES DROITS DANS LA
PRESSE

OBJECTIFS :

 Découvrir la DUDH et son application dans la vie quotidienne.

 Savoir lire et comprendre des articles, et les replacer
dans un contexte lié aux droits humains

 Acquérir un sens critique envers les récits journalistiques
et les médias

NIVEAU : À partir de la 3ème secondaire

DURÉE : 2 X 50 minutes, ou plus selon la taille de votre
classe.

Déroulement :

1. Les participants sont divisés en petits
groupes.
Chaque groupe reçoit un journal, ou les pages
d’un journal et quatre grandes feuilles de papier (ou
affiches).

2. Chaque groupe recherche des articles dans le
journal et les regroupe sous ces catégories (une catégorie
par affiche) :

A. Les droits humains respectés

(Exemple : liberté d’expression : le fait même que différents
avis peuvent s’exprimer dans le pays, que la presse
soit libre – liberté d’opinion ou de religion : certains
articles pourraient évoquer le respect des autres cultures
ou croyances…).

B. Les droits humains non appliqués / niés

(Exemples de discriminations, d’atteintes au droit
d’asile, au droit à un procès équitable, à la protection
contre la torture…)

C. Les droits humains protégés

(Exemple : création d’un programme d’aide aux populations
défavorisées, libération d’un prisonnier d’opinion,
procès contre des responsables de violations des droits
humains…).

D. Les droits humains en conflit

(Exemple : conflit entre certaines coutumes culturelles
et religieuses avec le droit au mariage ou avec la protection contre la torture ; conflit entre les droits à la propriété
et le droit au logement ; conflit entre le droit à la
vie privée et la liberté d’information,…).

Les élèves devraient être invités à analyser non seulement
les articles de fond (reportages, interviews, chroniques,
cartes blanches, éditorial…) mais aussi d’autres
éléments comme les petites annonces et les publicités.
Aidez vos élèves à découvrir sous un nouveau regard des
choses qui leur paraissent évidentes, mais qui sont en
fait l’expression de leurs droits dans la vie quotidienne.
Insistez sur le fait que dans certains pays, l’application
de ces droits n’est pas si évidente.

Exemples : la langue du journal lui-même illustre le
droit à la langue et la culture (trouver des exemples de
journaux écrits pour des minorités linguistiques en Belgique) ;
les publicités peuvent illustrer le droit à la propriété
privée, l’agenda culturel ou les articles sur le
sport peuvent être liés avec le droit aux loisirs,...

3. Demandez aux participants d’identifier les
articles
de la DUDH en rapport avec leurs coupures de
presse et d’écrire les numéros sur ou à côté de l’article
découpé.

4. Un porte-parole de chaque groupe explique le
choix du groupe.

Suite de la discussion :

1. Quelles sont les catégories les plus faciles à trouver ?
Plus difficiles ? Pourquoi ?

2. Certains articles de la DUDH reviennent-ils plus souvent
que d’autres ? Certains pas du tout ? Pourquoi ?

Activités :

1. Demandez aux participants de comparer la couverture
des mêmes événements dans différents journaux et / ou
de différents médias (par exemple, radio, magazines,
TV).

A. Quelles différences peuvent-ils observer dans l’importance
accordée à l’histoire ?

B. Existe-t-il plusieurs versions d’un même événement ?

2. Demandez aux participants de regarder un journal à la
télévision et de noter les sujets couverts, et le temps
accordé à chaque sujet.

A. Comparez vos résultats. Quelles conclusions pouvezvous
tirer sur les priorités, compte tenu de divers
sujets couverts à la télévision ?

LA LISTE
DE MES DROITS HUMAINS

OBJECTIFS : Après l’animation, les élèves seront capables
de :

 présenter le sujet des droits humains

 avoir une compréhension de la nature et de l’étendue
des droits humains et se les approprier

 comprendre la signification du terme « droits humains »

 présenter la DUDH et d’autres documents des droits
humains, ainsi que certaines des Lois de Nuremberg

Compétences liées au savoir-faire et au
savoir-être :

 développer le sens de l’écoute et répondre à l’opinion
d’autrui

 capacité de négociation et de consensus

NIVEAU : à partir de la 3ème secondaire

DURÉE : 1 à 2 heures pour chaque activité, selon le niveau
des élèves, et leur degré de participation. (Il est possible
d’étendre ou d’éliminer certaines étapes des activités, en
fonction de la quantité de temps disponible et du niveau de
maturité des élèves).

Activité 1 :

Quel est ton avis ?

Matériel :

 Un ensemble de « Cartes de décision » pour chaque
groupe de 3 à 5 joueurs. (Les cartes de décision sont énumérées
ci-dessous.)

 Un plateau de jeu, sur une grande feuille de papier
épais, contenant trois rectangles :

 le rectangle au centre est titré : DANS TOUS LES CAS ;

 le second rectangle à gauche est titré : DANS LA PLUPART
DES CAS ;

 le troisième rectangle à droite est titré : DANS CERTAINS
CAS ;

 Une grande feuille de papier pour chaque groupe et des
marqueurs : les groupes y écriront leurs listes de droits ;

 Des blocs-notes pour y noter des réflexions personnelles.

Les cartes de décision :

1. Tuer est une erreur.

2. On ne peut pas utiliser quelqu’un d’autre comme un
esclave.

3. Après un certain âge, les gens devraient être en mesure
d’épouser la personne de leur choix.

4. Les gens devraient être autorisés à dire ou à écrire ce
qu’ils souhaitent.

5. Toutes les personnes devraient être traitées également,
quel que soit leur sexe, leur apparence, ou le pays dont
ils viennent.

6. Les gens en prison devraient être informés de la raison
pour laquelle ils sont détenus.

7. Les gens devraient être autorisés à critiquer le gouvernement.

8. Les gens devraient être autorisés à parler et à répondre
à toute personne.

9. On ne peut pas forcer une personne à travailler.

10. La personne accusée d’un crime doit être jugée par
quelqu’un qui n’a rien à voir avec l’affaire.

11. Les gens devraient être autorisés à se déplacer et à quitter
leur pays s’ils le souhaitent.

12. Les lettres et les appels téléphoniques privés ne doivent
pas être interceptés.

13. Les gens devraient être autorisés à choisir, ou à ne pas
choisir, les croyances religieuses qu’ils souhaitent.

14. Toutes les personnes ont le droit d’appartenir à un
pays.

15. Toutes les personnes ont le droit à l’aide médicale
lorsqu’ils sont malades.

16. Toutes les personnes ont un droit à l’éducation. Les
parents ont le droit de choisir le genre d’éducation à donner à leurs enfants.

Jouez le jeu :

Étape 1 : Donnez à chaque groupe de 3 à 5 joueurs un
jeu de cartes. [Note : Avec un nombre impair de joueurs, il
est plus facile de parvenir à un consensus.] Une personne
dans le groupe distribue toutes les cartes. Ce n’est pas grave
si certaines personnes obtiennent plus de cartes que d’autres.

Étape 2 : Sans en parler à quelqu’un d’autre, chaque
personne lit ses cartes et les place sur le plateau (avec le
texte visible). Par exemple, si une des cartes dit : « la torture
est inacceptable » et que la personne estime que la torture
est mauvaise dans tous les cas, il devrait mettre cette carte
devant le rectangle du centre. S’il estime que la torture est
inacceptable dans la plupart des cas, il place la carte
devant le rectangle de gauche. S’il pense que la torture
n’est inacceptable que dans certains cas, il place sa carte
devant le rectangle de droite.

Étape 3 : Lorsque tout le monde dans le groupe a
décidé où placer ses cartes sur le plateau, toujours sans parler,
tout le monde regarde de près les cartes placées par les
autres membres du groupe. Si un joueur estime qu’une
carte a été placée dans le mauvais rectangle, il retourne la
carte de sorte que le texte soit face contre le plateau.

Étape 4 : Lorsque tout le monde a eu l’occasion d’examiner
chacune des cartes sur le plateau, les cartes qui sont
toujours à l’endroit, avec le texte visible, sont celles sur lesquelles
le groupe est d’accord.

Étape 5 : Le groupe doit maintenant tenter de parvenir à
un consensus sur l’endroit où chacune des cartes retournées
devrait aller. (Dans chaque cas, le groupe pourrait vouloir
savoir qui a placé la carte dans cette section et qui l’a
retournée.)

Étape 6 : Les cartes placées au centre représentent les
droits que le groupe estime devoir s’appliquer à tout le
monde - peu importe qui ils sont, quel que soit leur âge, le
sexe, la religion, etc - en toutes circonstances. Il s’agit donc
de la liste des droits humains de ce groupe. Chaque groupe
doit présenter cette liste de droits sur une grande feuille de
papier.

Étape 7 (peut être passée si le temps est trop court, ou
peut se faire après l’étape 9) : Chaque groupe désigne maintenant
un représentant qui se déplace dans un autre
groupe. Il participe à la discussion du nouveau groupe et
éventuellement l’amène à rajouter certains droits dans sa
liste, après argumentation.

Étape 8 : Chaque groupe doit maintenant partager sa
liste révisée avec les autres groupes. Le jeu peut se terminer
ici ou passer à l’étape 9 ; si l’étape 9 est incluse, il vaut
mieux attendre la fin de l’étape 9 avant de partager toutes
les listes.

Étape 9 : Le groupe examine maintenant les cartes restées
dans les deux autres rectangles (« dans la plupart des
cas » et « dans certains cas ») et examine la formulation de ces
cartes, et recherche une façon de reformuler ces droits avec
d’autres mots de sorte que ces cartes puissent aussi être
placées au centre (« dans tous les cas »). Les droits déplacés
au centre sont également ajoutés à la liste des droits
humains.

Étape 10 : Après que les groupes aient partagé leurs
listes, la DUDH (dans sa version simplifiée) est présentée.
Les élèves peuvent maintenant comparer leurs droits avec
ceux énoncés dans la DUDH.

Variation 1 : Comparez la liste avec un autre texte
juridique sur les droits humains, comme la Convention
européenne des droits de l’homme ou la Convention
relative aux droits de l’enfant.

Variante 2 : Appliquez le jeu au respect des droits
humains à l’école. La procédure pour le jeu est la même,
mais l’ensemble des cartes devrait contenir des phrases
appropriées sur l’organisation et l’administration de
l’école.

POUR ALLER PLUS LOIN

Au Festival international de la tolérance, qui eut lieu dans
l’ancien camp de concentration nazi de Terezin (République
tchèque), ce jeu a été adapté à l’analyse des droits
violés dans ce camp. Vous pouvez le faire dans votre classe
en partant de certaines des Lois de Nuremberg.

Activité 2 :

Plus jamais ça !

Étape 1 : Donnez à chaque élève une copie des extraits
suivants :

Les lois adoptées par les nazis contre les
Juifs allemands en 1933-35

Allemagne, février 1933 : des lois d’exception sont adoptées
visant à empêcher les gens d’« agir contre les intérêts
du pays ». Elles permettent à la police ou à l’armée de
fouiller les maisons et de censurer tout écrit ou discours
critiquant le pouvoir. La peine de mort est appliquée
pour toute personne reconnue coupable d’avoir mis le
feu à un bâtiment, endommagé les chemins de fer, ou
comploté contre le gouvernement.

Mars 1933 : Les Juifs n’ont pas le droit de faire partie de
jurys.

Avril 1933 : Aucun Juif ne peut travailler au sein du gouvernement.
Aucun Juif ne peut entrer dans la police.
Aucun Juif ne peut travailler dans les tribunaux. Aucun
Juif ne peut travailler comme médecin ou dentiste dans un hôpital.

Juin 1933 : Les Juifs ne sont pas autorisés à entrer dans
les cinémas, les théâtres ou les galeries d’art, ni dans les
salles de sport.

Juillet 1933 : Le parti nazi devient le seul parti autorisé
en Allemagne. Toute personne qui tente de former un
autre parti politique sera condamné à trois ans de prison.

Septembre 1933 : Les gens ne peuvent hériter de terres agricoles que s’ils peuvent prouver qu’il n’y a pas de
sang juif dans leur famille (en remontant aussi loin que
1800).

Septembre 1935 : Tout mariage ou relations sexuelles
entre les Juifs et les autres Allemands, sont interdits.

Novembre 1935 : Les Juifs ne sont pas autorisés à voter.

Étape 2 : Demandez à chaque élève de lire cette liste de
lois et de souligner celles qui violent un des droits fondamentaux
qu’il a inscrit dans sa liste.

(Note : Certains élèves pourraient faire remarquer que,
dans la suppression de nombreux droits humains, les nazis
sont restés en conformité avec la loi allemande. Ils ont
adopté légalement de nouvelles lois qui nient les droits
humains fondamentaux. Expliquer la différence entre légalité
et légitimité.)

Étape 3 : Demandez aux élèves de comparer et discuter
de leurs listes.

LES CATÉGORIES DE DROITS

OBJECTIFS : Mieux comprendre les catégories de droits
de la DUDH de manière ludique et empirique.

NIVEAU : À partir de la 1ère secondaire

DURÉE : 30 min.

 Divisez les participants en groupes de quatre.

 Donnez à chaque groupe une copie de la DUDH simplifiée
et un exemplaire du triangle (voir les fiches).

 Demandez aux participants de répartir leurs cartes en
trois piles et de les placer sur la partie du triangle appropriée,
selon ce à quoi servent les droits en question :

 Garantir la sécurité ;
 Satisfaire les besoins ;
 Permettre de participer.
ou en fonction des générations de droits :

 Droits de la première génération : les droits civils et
politiques. Issus du siècle des Lumières, ils sont fondés
sur l’idée de liberté individuelle (liberté d’opinion,
de presse, d’association, de religion,...) ;

 Droits de la deuxième génération : les droits économiques,
sociaux et culturels. Ce sont les droits fondés
sur l’idée de l’égalité (droit au travail, à la sécurité
sociale, à un logement décent, à l’aide sociale, à la
santé, à la culture, à l’éducation) ;

 Droits de la troisième génération : ces droits sont fondés
sur l’idée de solidarité et impliquent des obligations
d’agir pour l’ensemble de la communauté internationale
(droit à la paix, droit au développement,
droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, droit à un
environnement sain, respect du patrimoine de l’humanité,...).
Tous ces droits ne figurent pas dans la
DUDH mais ont été codifiés dans d’autres conventions
internationales.

Variante :

 Séparez la salle en trois zones correspondant aux catégories
ci-dessus.

 Citez un article de la DUDH. Les participants doivent
courir se placer dans la zone correspondante.

 Une fois l’exercice terminé, soulignez qu’il existe de
nombreuses manières de classer les droits humains.
L’utilisation de ces trois catégories en est une, assez courante.
Ces catégories doivent avoir été écrites sur le
tableau à feuilles mobiles ou sur un transparent avant la
séance.

Les droits civils et politiques : ces droits sont liés
à la liberté et comprennent les droits à la vie, à la liberté et
à la sécurité de sa personne ; le droit de ne pas subir de torture
ni d’esclavage ; le droit de participer à la vie politique ;
la liberté d’opinion, d’expression, de pensée, de conscience
et de religion ; et la liberté d’association et de réunion.

SITES INTERNET

 Film d’animation sur la DUDH : les 30 articles présentés
en petits clips, très attrayant ! Voir sur
http://www.amnestyinternational.
be/doc/rubrique1399.html ?archives=2008-06

 Comprendre les droits humains : tout ce qu’il faut savoir
pour bien comprendre les droits humains. Essentiel et
facile à comprendre, même pour les jeunes.
http://www.amnestyinternational.
be/doc/rubrique1565.html

 Small places tour : Des musiciens sympathisants d’Amnesty
comme The Edge (U2) ou Peter Gabriel, demandent
aux artistes du monde entier de créer des chansons, des
concerts ou des actions en faveur des droits humains,
pour célébrer le 60ème anniversaire de la DUDH.
www.myspace.com/smallplacestour

 Site de l’ONU consacré à la DUDH
http://www.un.org/french/aboutun/dudh.htm

 La Déclaration interactive : pour découvrir les différents
articles de la DUDH par le jeu
http://www.un.org/cyberschoolbus/humanrights/f-declaration/
index.asp

 Les chroniques de Jean-Paul Marthoz consacrées au 60ème
anniversaire de la DUDH, pour le journal Le Soir
http://www.amnestyinternational.be/doc/rubrique1494.html

 Soutenez la Déclaration universelle des droits de
l’homme : http://www.everyhumanhasrights.org/
(anglais)

 The Elders : http://www.theelders.org/ (anglais)

 Centre for Women’s Global Leadership :
http://www.cwgl.rutgers.edu/ (anglais)

 Civicus : http://www.civicus.org/new/default.asp (anglais,
français, espagnol)

 Haut-Commissariat aux droits de l’homme des Nations
unies : http://www.knowyourrights2008.org/ (anglais,
français, italien)

 Le Hub : http://hub.witness.org/fr (anglais, français)

 Circle Up Now : http://www.circleupnow.org/ (anglais)

LA DÉCLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L’HOMME (DUDH) SIMPLIFIÉE

1. Tous les êtres humains sont libres et doivent être
traités de la même manière.

2. Tous les êtres humains sont égaux malgré leurs
différences, par exemple leur couleur de peau, leur
sexe, leur religion, leur langue.

3. Tout le monde a le droit à la vie, à la liberté et à
la sécurité.

4. Personne n’a le droit de vous traiter comme un
esclave, et vous n’avez pas le droit de réduire
quelqu’un en esclavage.

5. Personne n’a le droit de vous faire du mal ni de
vous torturer.

6. Tous les êtres humains sont égaux devant la loi.

7. La loi est la même pour tous et doit être appliquée
à tous de la même manière.

8. Tout le monde a le droit de demander une aide
juridique quand ses droits ne sont pas respectés.

9. Personne n’a le droit de te mettre en prison sans
raison valable ni de t’expulser de ton pays.

10. Tout le monde a le droit à un procès équitable et
public.

11. Tout accusé doit être présumé innocent tant que
sa culpabilité n’a pas été prouvée.

12. Tout le monde a le droit de demander de l’aide si
quelqu’un veut lui faire du mal, mais personne ne
peut entrer chez une autre personne, ouvrir son
courrier ni l’importuner, ainsi que sa famille, sans
raison valable.

13. Tout le monde a le droit de voyager comme il le
souhaite.

14. Tout le monde a le droit de quitter son pays et
de demander protection à un autre pays s’il est persécuté
ou menacé de persécutions.

15. Tout le monde a le droit d’appartenir à un pays.
Personne n’a le droit d’empêcher quelqu’un de changer
de nationalité s’il le souhaite.

16. Tout le monde a le droit de se marier et de fonder
une famille.

17. Tout le monde a le droit de posséder des biens.

18. Tout le monde a le droit de pratiquer sa religion
et d’en suivre toutes les règles, ainsi que de changer
de religion s’il le souhaite.

19. Tout le monde a le droit de dire ce qu’il pense et
de donner et recevoir des informations.

20. Tout le monde a le droit de participer pacifiquement
à des réunions et à des associations.

21. Tout le monde a le droit de choisir le gouvernement
de son pays et de se présenter aux élections.

22. Tout le monde a droit à la sécurité sociale et doit
avoir la possibilité de développer ses compétences.

23. Tout le monde a le droit de travailler en échange
d’une rémunération équitable et dans un environnement
sûr, ainsi que de participer à un syndicat.

24. Tout le monde a droit au repos et aux loisirs.

25. Tout le monde a droit à un niveau de vie suffisant
et à des soins médicaux s’il est malade.

26. Tout le monde a le droit d’aller à l’école.

27. Tout le monde a le droit de participer à la vie
culturelle de sa communauté.

28. Tout le monde doit respecter l’« ordre social »
nécessaire pour que tous ces droits soient respectés.

29. Tout le monde doit respecter les droits des
autres.

30. Personne n’a le droit de supprimer aucun des
droits contenus dans cette Déclaration.

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