Guerre au Soudan. Des systèmes d’armement de fabrication française repérés – Amnesty International a mené l’enquête.
Epistola est le premier podcast d’Amnesty International Belgique francophone. Il tend son micro à des prisonnières et prisonniers d’opinion récemment libéré·es ainsi qu’aux militantes et militants qui se sont battu·es pour leur libération en écrivant des lettres.
Epistola montre qu’écrire pour les droits humains est une action qui change la face du monde. Il illustre aussi le lien qui unit les activistes pour les droits humains aux personnes pour lesquelles ils se battent. Epistola leur permet de se retrouver, de se rencontrer et de se rappeler de l’impact d’une simple lettre dans leur existence commune. C’est une manière de mettre en lumière celles et ceux qui souffraient dans l’ombre alors que les autres agissaient dans l’ombre.
Epistola, en trois épisodes, vous raconte ces histoires individuelles devenues collectives. Écoutez-les sur Spotify, Apple podcast ou Deezer.
- Les coulisses de l’enregistrement du premier épisode d’Epistola avec Hamid Babaei, Luc Pire, Diane Semerdjian et Fernando Miala dans le studio du Centre d’Action Laïque à Bruxelles le 14 septembre 2022.
La lettre est l’ADN d’Amnesty et pourtant… une introduction à Epistola
D’où partent ces millions de lettres qui inondent les bureaux des dictateurs du monde entier ? D’où partent ces millions de dessins et de mots de solidarité qui passent à travers les barreaux des prisons ?
Lorsqu’on est celui ou celle privé·e de sa liberté, que peut-on ressentir face à la force de la mobilisation ? Qu’a-t-on à dire à celles et ceux qui ont pris de leur temps pour écrire, demander notre libération, témoigner leur soutien et leur solidarité ?
Epistola leur donne la parole en vrai. Ce prologue vous présente ces différentes aventures humaines, ces belles rencontres.
Epistola épisode 1 : Le prisonnier d’opinion Hamide Babaei rencontre le militant d’Amnesty Luc Pire
Pour avoir refusé d’espionner ses compatriotes en Belgique, Hamid Babaei a passé six ans en prison dans des conditions parfois extrêmement difficiles, qui ont affecté sa santé physique et mentale.
Durant ses six années d’emprisonnement, il a bénéficié d’un soutien exceptionnel en Belgique, notamment des groupes locaux d’Amnesty International, de nombreux étudiant·e·s, des recteurs des universités belges francophones et de plusieurs communes de Bruxelles et de Wallonie, dont certaines l’ont officiellement « adopté ».
Durant ces six années, Luc Pire a fait partie des activistes Amnesty les plus mobilisés pour faire libérer Hamid Babaei. Il n’a rien lâché, soulevé des foules et fait écrire des lettres dans le but ultime que cette injuste condamnation prenne fin.
Ils se retrouvent au micro d’Epistola.
Epistola épisode 2 : du Nicaragua à la Belgique, d’une militante en prison à une étudiante en action.
Amaya Coppens est une jeune belgo-nicaraguayenne. Cette jeune étudiante en médecine était leader de l’opposition dans les manifestations contre la politique et les répressions du gouvernement au Nicaragua. Cela lui a valu d’être arrêtée en septembre 2018 après avoir exercé son droit à la liberté d’expression et à la liberté de réunion pacifique.
Elle a été libérée le 11 juin 2019 après la mobilisation de centaines de milliers de sympathisant·e·s d’Amnesty International.
Sofia Gazon fait partie du Kot Amnesty de Louvain-la-Neuve au moment de l’incarcération d’Amaya. Elle se sent particulièrement proche d’Amaya bien qu’elles ne se connaissent pas. Sofia s’investit alors d’une mission : avec son Kot et ses ami·e·s, ils vont tout faire pour qu’on entende parler d’Amaya le plus loin possible et que ces lettres lui parviennent dans la sombre période que traverse la jeune militante pour les droits humains.
Elles se parlent avec émotion et pour la première fois depuis la libération d’Amaya au micro d’Epistola.
Epistola épisode 3 : Yves Makwambala, activiste congolais, parle à l’homme qui s’est battu pour lui
Yves Makwambala est un activiste congolais du mouvement citoyen La Lucha. Il a été arrêté, en mars 2015, avec Fred Bauma, un autre activiste de La Lucha. Ils ont tous deux été arrêtés puis emprisonnés en raison de leur militantisme pacifique en faveur de la démocratie. Leur cas a été mis en avant dans le cadre du Marathon des lettres mené par Amnesty International dans le monde entier. Ils ont finalement été libérés, en septembre 2016, après la mobilisation de centaines de milliers de personnes qui ont écrit aux autorités congolaises pour exiger leur libération.
Christian Rumu vient tout juste de prendre ses fonctions à Amnesty. Il va tout mettre en œuvre pour qu’Yves et son compagnon de cellule Fred soient libérés. Une relation à part entière s’est nouée entre les deux hommes : tous deux savent désormais qu’une lettre peut sauver une vie.
Ils racontent leur histoire au micro d’Epistola.
Comme Luc, Sofia et Christian, vous souhaitez sauver des vies en écrivant des lettres ?
Leur histoire peut devenir la vôtre.
Comme chaque année, autour du 10 décembre, Journée internationale des Droits humains, Amnesty International Belgique francophone participe à la plus grande action mondiale en faveur des droits humains : le Marathon des lettres.
Cette année, Amnesty International mobilise le grand public pour écrire des lettres de pression et des cartes de soutien en faveur de 10 personnes dont les droits humains sont bafoués dans l’exercice de leur droit de manifester, de par le monde. Cette mobilisation internationale a de plus en plus de succès (plusieurs millions d’actions) et des effets positifs considérables : des personnes sont libérées. En Belgique francophone, en 2021 ce n’est pas moins de 41 435 lettres et cartes de soutien qui ont été récoltées.
Oui, écrire ça marche. Chaque lettre compte.
Toute les informations sont disponible sur notre STORYPAGE : https://www.amnesty.be/veux-agir/sa...