Écrire Bahreïn. Les charges pesant sur Ali Salman, une figure de l’opposition, doivent être abandonnées

AU 22/15, MDE 11/004/2015, 28 janvier 2015 Une importante figure de l’opposition à Bahreïn s’est vu refuser la libération sous caution lors d’une première audience à laquelle assistait une délégation d’Amnesty International. Cet homme restera en détention jusqu’au 25 février prochain. Amnesty International réclame l’abandon des charges pesant sur lui, ainsi que sa libération immédiate. Le procès d’Ali Salman – secrétaire général d’Al Wefaq, le principal parti d’opposition à Bahreïn – a commencé le 28 janvier 2015 devant la Haute cour criminelle à Manama, la capitale du pays. Une délégation d’Amnesty International a assisté à cette première audience, de même que des représentants des ambassades britannique et américaine, entre autres. Ali Salman a plaidé non coupable. Ses avocats ont demandé sa libération sous caution mais la cour a rejeté leur requête et décidé du maintien en détention de cet homme jusqu’à la prochaine audience, qui se déroulera le 25 février prochain. Ali Salman a été arrêté le 28 décembre dernier après avoir subi un interrogatoire dans les locaux de la Direction des enquêtes criminelles, rattachée au ministère de l’Intérieur, en raison de discours qu’il a prononcés en 2012 et 2014. Cet homme est accusé d’avoir « incité à promouvoir la réforme du système politique par la force, des violences et d’autres moyens illégaux », « incité publiquement à la haine et au mépris envers une partie de la population dans le but de troubler l’ordre public (…)

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