En réaction à l’explosion dans une mosquée de Damas qui a tué et blessé des dizaines de civils jeudi 21 mars, Amnesty International a appelé toutes les parties au conflit armé en Syrie à respecter le droit international humanitaire en cessant de viser les civils et en mettant fin aux attaques aveugles qui les blessent et les tuent.
Parmi les personnes qui auraient été tuées dans la mosquée figure Mohammad al Bouti, dignitaire sunnite favorable au président Bachar el Assad. L’attentat n’a pas été revendiqué.
L’agence de presse officielle de la Syrie (SANA) a déclaré que 49 personnes avaient été tuées lorsqu’un « terroriste kamikaze […] s’est fait exploser alors que l’érudit Mohammad Said Ramadan al Bouti était en train de donner un cours de religion à la mosquée Al Iman, dans le quartier de Mazraa ».
Le chef de la coalition de l’opposition syrienne, Ahmed Moaz Al-Khatib, a déclaré à l’agence de presse AFP : « nous condamnons catégoriquement cet assassinat ».
Amnesty International a condamné l’attentat et a rappelé à toutes les parties au conflit que prendre pour cibles des civils et des lieux de culte constituait un crime de guerre.
L’organisation a récemment publié deux synthèse (en anglais) sur les violations du droit international humanitaire commises par l’armée syrienne et les milices progouvernementales ainsi que par certains des nombreux groupes armés d’opposition actifs en Syrie.
Communiqué de presse