« Les faits qui sont rapportés sont extrêmement graves, d’une violence inouïe. Dans ce contexte, il est essentiel que le procureur mette le dossier à l’instruction et qu’un juge d’instruction soit désigné, afin de préserver les garanties d’indépendance d’une enquête qui concerne des membres de la police », explique Philippe Hensmans, directeur de la section belge francophone d’Amnesty International.
L’organisation rappelle par ailleurs que le maintien du respect des mesures de confinement par les forces de police doit se faire dans la stricte observance des droits fondamentaux de tout un chacun et sans aucune discrimination, ce qui implique notamment d’éviter toute forme de profilage ethnique.