En réaction à l’information selon laquelle la Jordanie a procédé à 15 exécutions, Samah Hadid, directeur adjoint du Bureau régional d’Amnesty International à Beyrouth, a déclaré :
« L’ampleur de ces exécutions et le secret qui les a entourées sont extrêmement choquants. »
« Ces exécutions font régresser la Jordanie et porte un coup aux efforts menés pour mettre fin à la peine capitale – moyen absurde et inefficace d’administrer la justice. La Jordanie montrait pourtant l’exemple depuis des années dans une région du monde où le recours à la peine de mort est bien trop fréquent. »
« Aucun élément ne montre que la peine de mort permet de résoudre la criminalité violente, y compris les crimes liés au terrorisme. Pendre des gens n’améliorera pas la sécurité publique »
Amnesty International s’oppose à la peine de mort en toutes circonstances, qui que soit l’auteur du crime ; que cette personne soit coupable ou innocente ; et quelle que soit la méthode d’exécution utilisée.