Militantes, avocates, journalistes… En Iran comme en Turquie, des femmes sont emprisonnées pour leur travail pacifique ou pour avoir défendu les droits des autres.
Amnesty International, avec le soutien d’OMID, dresse un parallèle entre leurs situations en présence de Raha Bahreini, chercheuse sur l’Iran d’Amnesty International, Jenny Vanderlinden, coordinatrice Turquie d’AIBF et d’une journaliste turque (présence à confirmer). La conférence sera animée par Philippe Hensmans, directeur d’Amnesty International Belgique francophone.
Infos pratiques :
Quoi : "Les femmes derrière les barreaux en Turquie et en Iran, qui sont-elles ? "
Quand : vendredi 13 octobre 2017 de 18h30 à 21h30 (accueil et zakouski à partir de 18h15)
Où : Bibliothèque communale néerlandophone de Jette, Place Cardinal Mercier, 6
1090 - Bruxelles
Tarif d’entrée : 5 euros
Complément d’information :
Depuis quelques mois, le gouvernement iranien a renforcé les restrictions pesant sur la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique. La répression à l’encontre des défenseur-es des droits humains s’est intensifiée. Les autorités assimilent de plus en plus toute initiative collective en lien avec le féminisme et les droits des femmes à une activité criminelle.
En Turquie, depuis la tentative de coup d’État de juillet 2016, le gouvernement turc mène une intense campagne de répression à l’encontre des fonctionnaires, de la société civile et des médias. Parmi eux figurent de nombreuses femmes. Cette répression dépasse donc largement le cadre des poursuites contre les responsables de la tentative de coup d’État et vise à étouffer toutes les voix critiques du régime.
Les femmes défenseures des droits humains sont souvent victime d’une double violence, l’une liée à leur activité, et l’autre liée au fait qu’elles sont des femmes.