Le mercredi 26 janvier 2011 de 12h15 à 14h00
au siège d’Amnesty International
9 rue Berckmans
1060 Bruxelles
On l’a nommée "révolution de jasmin" ; les Tunisiens préfèrent "révolution facebook".
Cette révolution est une suite de manifestations insurrectionnelles en Tunisie en décembre 2010 et janvier 2011 ayant abouti au départ du président de la République, Zine el-Abidine Ben Ali, en poste depuis vingt-trois ans. Ces manifestations sont parties de la ville de Sidi Bouzid (centre-ouest du pays), d’où ses autres noms, « révolte de Sidi Bouzid » ou « intifada de Sidi Bouzid ».
Ces manifestations sont menées en protestation contre les conditions économiques difficiles, la corruption et la répression policière. Elles débutent en décembre 2010 après l’immolation par le feu d’un jeune vendeur ambulant de fruits et légumes à Sidi Bouzid, Mohamed Bouazizi, dont la marchandise avait été confisquée par les autorités.
Elles démontrent une fois de plus à quel point les droits civils et politiques et les droits économiques, sociaux et culturels sont intimement liés ...
« Révolution de jasmin » : vingt ans auparavant, le président Ben Ali avait déjà nommé sa prise de pouvoir la « révolution au jasmin »
Après les illusions qu’avait suscité l’engouement démocratique de Ben Ali lors de son auto-investiture baptisée « révolution au jasmin », le parti au pouvoir (le Rassemblement Démocratique Constitutionnel (RCD) a bientôt été renommé « retour à la case départ ».
Qu’adviendra-t-il cette fois ? Assistons-nous à une véritable transition démocratique ?
Sophie Aujean, coordinatrice Tunise d’AIBF viendra nous partager ses impressions.
Réservation souhaitée : 02/ 538 81 77 ou par mail awilliams@amnesty.be>