En réaction aux informations selon lesquelles les autorités de la République démocratique du Congo (RDC) ont ordonné à des fournisseurs d’accès à Internet de bloquer les sites de réseaux sociaux le 18 décembre, Sarah Jackson, directrice adjointe pour l’Afrique de l’Est, la Corne de l’Afrique et les Grands Lacs à Amnesty International, a déclaré :
« La fermeture des réseaux sociaux à la veille de la fin du mandat du président Joseph Kabila est une manœuvre flagrante visant à maintenir la population congolaise dans l’ignorance à un moment critique, et il faut l’annuler immédiatement.
« Au lieu de calquer les méthodes répressives d’autres gouvernements de la région, qui bloquent l’accès aux réseaux sociaux à des moments critiques lors de manifestations politiques, le gouvernement de la RDC devrait faire respecter le droit du peuple congolais de partager l’information. »
Le deuxième mandat constitutionnel de Joseph Kabila à la présidence de la RDC s’achèvera le 19 décembre 2016.