« L’État syrien, avec l’appui de la Russie, cible intentionnellement sa propre population en Ghouta orientale. Des hommes, des femmes et des enfants sont quotidiennement victimes d’attaques délibérées qui constituent des crimes de guerre », explique Philippe Hensmans, directeur de la section belge francophone d’Amnesty International.
« Dans une situation aussi dramatique, ni résolution du Conseil de sécurité ni un cessez-le-feu ne devraient être nécessaires pour que ces personnes puissent bénéficier d’une aide vitale et d’une protection contre des bombardements intentionnels. Ce sont des exigences du droit international humanitaire. »
Amnesty International appelle les gouvernements syrien et russe à cesser de bombarder délibérément les civils en Ghouta orientale et à permettre l’acheminement immédiat et sans entrave de l’aide humanitaire. L’organisation demande également aux groupes armés en Ghouta orientale de mettre fin aux bombardements menés sans discrimination contre Damas.
Une pétition ayant déjà récolté plus de 15 000 signatures en Belgique francophone est disponible sur le site de l’organisation.