« La Belgique doit procéder à des examens individualisés de la situation de chaque migrant·e ou demandeur/demandeuse d’asile, tenant compte de son histoire et de ses besoins spécifiques, c’est à dire de son passé, de son âge, de son état de santé, de sa situation familiale, etc. », explique Philippe Hensmans, directeur de la section belge francophone d’Amnesty International. « Cette évaluation des besoins doit être menée par des professionnel·le·s formé·e·s au travail avec des victimes de traumatisme ou de la traite, et spécialisés le cas échéant dans le travail avec des enfants, des femmes ou des personnes âgées. »
Cela signifie également que les personnes doivent être informées de leurs droits et notamment du droit d’être réunies avec leur famille, d’être informée dans une langue qu’elles comprennent ainsi que sur les démarches à effectuer pour déposer une demande de protection et de la manière dont la demande sera examinée.
Au lieu de prévoir la détention des migrants en transit, Amnesty International plaide pour la création d’un centre d’accueil et d’orientation ouvert, où les besoins fondamentaux et les informations juridiques sont assurés, tel que proposé par les ONG actives dans le hub humanitaire notamment.