L’information selon laquelle le cadavre retrouvé dans un fleuve de l’État de Chubut, en Argentine, est celui du militant Santiago Maldonado, qui a vraisemblablement été victime d’une disparition forcée, marque une journée tragique pour les droits humains et la justice dans ce pays d’Amérique du Sud, a déclaré Amnesty International le 20 octobre 2017.
Santiago Maldonado a été victime d’une disparition forcée dans le contexte d’une manifestation organisée le 1er août 2017 , lorsque les forces militarisées ont violemment fait irruption sur le territoire d’une communauté mapuche.
« Dans ces moments tragiques, nous nous tenons aux côtés de la famille de Santiago et nous poursuivrons notre travail jusqu’à ce que justice lui soit rendue et que tous les responsables présumés aient comparu devant les tribunaux, a déclaré Mariela Belski, directrice d’Amnesty International Argentine.
« Les autorités doivent veiller à ce qu’une enquête exhaustive et indépendante soit menée afin d’établir qui est responsable de la disparition et de la mort de Santiago Maldonado, qui l’a ordonnée et qui en avait connaissance mais n’a pas agi.
« En l’absence de justice, de vérité et de réparations, nous saurons clairement où se situe le programme des droits humains du gouvernement. »