(L’audition commence à 19’ 25’’)
« L’objectif de cette audition est de faire part aux député·e·s de toutes nos inquiétudes en ce qui concerne l’opacité qu’entretient le gouvernement wallon sur le commerce des armes wallonnes, particulièrement les procédures d’octroi de licences d’exportation, expliquent les organisations. Du fait de ce manque de transparence, le Parlement et la société civile sont dans l’impossibilité d’exercer un contrôle démocratique et adéquat sur ces exportations. Nous soulignons d’ailleurs à cet égard que le Rapport sur les ventes d’armes wallonnes pour l’année 2020 n’a toujours pas été examiné au Parlement ni publié. »
Cette opacité est dénoncée depuis plusieurs années par les organisations. Dans le but d’y mettre fin, AI, la CNAPD, la LDH et Vredesactie demandent que soient rendues publiques les décisions d’octroi (ou de refus) de licence, ainsi que les décisions de la Commission d’avis sur les licences d’exportations d’armes ; que les données fournies dans les rapports du gouvernement soient uniformisées avec celles dont dispose la douane afin de permettre une réelle lisibilité des exportations ; que la fréquence à laquelle ces rapports sont publiés soit augmentée, comme c’est le cas dans plusieurs pays et régions européens ; que les délais de publication des rapports soient réduits et respectés afin de permettre un contrôle parlementaire et public efficace.
« L’objectif de cette audition est de faire part aux députés de toutes nos inquiétudes en ce qui concerne l’opacité qu’entretient le gouvernement wallon sur le commerce des armes wallonnes »
« Malgré les éprouvantes difficultés techniques auxquelles sont confrontées les personnes qui souhaitent signer une pétition sur le site du Parlement, plus de mille citoyen·ne·s sont tout de même parvenu·e·s à exprimer leur voix et à lancer un signal fort. De très nombreux·euses Wallon·ne·s ne veulent plus que des armes soient transférées dans la plus grande opacité vers des pays violant les droits humains et le droit international humanitaire. Il est plus que temps que leur volonté et le droit (wallon et international) soient enfin respectés », concluent les organisations.