« Plus de deux décennies après le massacre de Srebrenica, ce jugement établit que des casques bleus peuvent être tenus pour responsables d’un défaut de protection des civils et que les États dont ils relèvent peuvent et vont avoir à répondre de leur conduite. »
« Une décision de justice comme celle-ci, bien qu’elle ne puisse pas ramener les morts, est bien davantage qu’un geste symbolique. Elle fixe une limite importante à ne pas franchir et peut aider à empêcher que de tels crimes ne se reproduisent, en particulier sous la surveillance de forces internationales de maintien de la paix. »
Bosnie-Herzégovine : Réaction d’Amnesty face aux responsabilités de l’Etat néerlandais à Srebrenica
En réponse à une décision de la Cour d’appel de La Haye confirmant en grande partie un jugement rendu par une juridiction civile en 2014, qui avait estimé que l’État néerlandais était responsable de la mort d’environ 300 hommes assassinés à Srebrenica, John Dalhuisen, directeur d’Amnesty international pour l’Europe, a déclaré :