Le pays se trouve à la croisée des chemins et il est crucial que le prochain gouvernement s’engage à garantir le respect des droits des couches de la population touchées de longue date par la violence, et qu’il garantisse la pérennité du processus d’édification d’une paix durable.
Amnesty International estime qu’il est essentiel que les deux candidats qui s’affronteront lors du second tour de l’élection, le 17 juin, s’engagent à :
garantir les droits fondamentaux des peuples autochtones et des communautés afro-colombiennes ; protéger les défenseurs des droits humains ; garantir les droits des victimes du conflit armé à la vérité, à la justice, à des réparations et à la non-répétition ; et à veiller à ce que l’État dans son ensemble démantèle toutes les structures paramilitaires qui existent encore malgré le processus de démobilisation qui a commencé en 2005.
L’organisation demande aux candidats, pour ces derniers jours de campagne électorale, de formuler des propositions claires et précises au sujet des droits humains et de s’engager à les appliquer de façon effective en tant que politique publique.