ÉGYPTE : Nouvelles interpellations de militants anti-guerre

Index AI : MDE 12/023/2003

Amnesty International s’est dite très préoccupée par le sort de plusieurs dizaines de personnes interpellées aujourd’hui dans le cadre d’une manifestation anti-guerre au Caire.

« Leur arrestation fait suite à l’interpellation de centaines d’hommes, de femmes et d’enfants arrêtés après les manifestations anti-guerre des 20 et 21 mars au Caire. Plusieurs des personnes interpellées ont déclaré avoir été torturées ou avoir subi de mauvais traitements lors de leur détention. »

À la suite des manifestations précédentes, en mars, des ordonnances de placement en détention pouvant aller jusqu’à quinze jours avaient été rendues à l’encontre de plusieurs dizaines de personnes, parmi lesquelles des avocats, des journalistes, des membres du parlement et des étudiants.

Accusés d’avoir commis différentes infractions, entre autres avoir participé à des rassemblements illégaux et menacé l’ordre public, ils avaient été remis en liberté sous caution.

« Les autorités égyptiennes doivent respecter le droit des personnes à la liberté d’expression et de réunion », a déclaré l’organisation.

Complément d’information
La Loi relative à l’état d’urgence et la Loi n°10 de 1914 (Loi sur les rassemblements) restreignent sévèrement les droits à la liberté d’expression et de rassemblement, tels qu’ils sont garantis par la législation et les normes internationales relatives aux droits humains, comme par exemple le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP), auquel l’Égypte est partie. En février 2003, le parlement égyptien a approuvé la reconduction de l’état d’urgence pour trois années supplémentaires.

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