« Une délégation d’Amnesty International se rend en Équateur, en réponse à la situation dramatique de menaces et d’impunité auxquelles sont confrontées les personnes qui défendent les droits humains. Nous souhaitons accompagner la lutte des défenseur·e·s pour qu’un jour, enfin, défendre les droits humains en Équateur ne signifie plus risquer sa vie », a déclaré Erika Guevara Rosas, directrice pour les Amériques à Amnesty International.
« Nous demandons au gouvernement équatorien de mettre en œuvre un protocole afin d’enquêter sur les crimes commis contre les défenseur·e·s des droits humains, ainsi qu’une politique nationale qui garantisse une justice et une protection réelles et efficaces pour ces personnes. »
Dans le cadre de cette visite, la délégation d’Amnesty International assistera à des réunions avec des responsables du gouvernement, des organisations de la société civile et des personnes qui défendent les droits humains.
Lundi 9 mars, l’organisation remettra au bureau du procureur général une pétition regroupant plus de 200 000 signatures recueillies dans au moins 168 pays pour soutenir Patricia Gualinga, Nema Grefa, Salomé Aranda et Margoth Escobar, qui appartiennent au Collectif des femmes amazoniennes (Mujeres Amazónicas). Ces défenseures des droits humains et de l’environnement ont fait l’objet d’une série d’attaques et de menaces de mort depuis 2018, sur fonds d’inaction de la part des autorités. À 9 h 15, avant de remettre la pétition, Amnesty International et le Collectif des femmes amazoniennes tiendront une conférence de presse devant les bureaux du procureur général (Juan León Mera N19-36 et av. Patria, Quito).
Ensuite, le 12 mars à 9 h 00, Amnesty International présentera ses observations préliminaires sur sa visite lors d’une conférence de presse au siège de l’organisation Acción Ecológica (Alejandro de Valdez N24-33 et La Gasca, Quito).