« Ces dernières semaines, nous avons observé la vive émotion de personnes à travers le monde, dénonçant la séparation cruelle et inutile de plus de 2 000 bébés et enfants de leurs parents. En réaction, l’administration Trump a trouvé une nouvelle façon de punir les parents et les enfants en quête de protection. Maintenir les familles en détention n’est pas la solution pour mettre fin à la séparation des familles », a déclaré Denise Bell, spécialiste des droits des réfugiés et des migrants à Amnesty International États-Unis.
« Ne vous y trompez pas, ce décret est une trahison des familles qui fuient la violence et la persécution. Des mères, des pères et des enfants ne doivent pas se retrouver derrière les barreaux durant des périodes prolongées simplement pour avoir cherché la sécurité. En plus d’aller à l’encontre des valeurs partagées de dignité et d’égalité de notre pays, l’emprisonnement d’enfants est illégal et risque de souiller à tout jamais le bilan des États-Unis en matière de droits humains. »
« Les personnes qui fuient par crainte pour leur vie ont le droit de demander protection. Les États-Unis ne peuvent pas continuer de traiter les familles vulnérables qui fuient les horreurs de la violence et des persécutions comme des criminels. Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour garantir la protection des personnes qui ont tout perdu. Il est temps de mettre fin à la détention des familles une bonne fois pour toutes. »
Amnesty International a fait campagne pour mettre fin à la pratique de la détention des familles, appelant le département de la sécurité intérieure à libérer les familles qui fuient la violence et la persécution.