Parmi les personnes concernées figurent les victimes de violence au sein de leur foyer ou aux mains de bandes criminelles.
Denise Bell, spécialiste des droits des réfugiés et des migrants à Amnesty International États-Unis, a déclaré :
« Depuis le début, ce gouvernement fait clairement comprendre qu’il entend fermer nos frontières aux personnes qui fuient les persécutions. Cette décision cruelle pousse encore plus loin les attaques incessantes contre les demandeurs d’asile en visant spécifiquement les personnes qui tentent d’échapper à la violence domestique ou à celle des bandes criminelles.
« Dans quel monde les États-Unis tournent-ils le dos à des personnes qui ont connu la persécution, le traumatisme et la détresse extrême lors de violences au sein de leur foyer ou aux mains de bandes criminelles ? Les familles en quête de sécurité méritent notre compassion. Pourtant, le procureur général Sessions claque la porte au nez de ceux qui essaient de reconstruire leur vie.
« La décision d’aujourd’hui est une attaque directe contre les personnes qui cherchent une protection, en particulier les familles qui fuient les persécutions en Amérique centrale. »