À quelques heures de la reprise du procès de Martine Landry, une femme de 73 ans qui risque jusqu’à cinq ans de prison et 30 000 euros d’amende pour avoir aidé deux demandeurs d’asile de 15 ans en France, Maria Serrano, chargée de campagne sur les migrations au sein d’Amnesty International, a déclaré :
« Martine Landry n’a rien fait de mal et n’a commis aucun crime. Elle a simplement accompagné ces deux jeunes gens jusqu’à un poste de police pour qu’ils puissent être enregistrés et pris en charge en tant que mineurs.
« Traîner en justice une retraitée compatissante sur la base de chefs d’accusation surréalistes ridiculise le système judiciaire. Les actes de solidarité devraient être encouragés, pas sanctionnés.
« Les efforts des personnes et des ONG qui aident les gens en quête de sécurité devraient être applaudis, célébrés et soutenus, et non considérés comme des infractions. Les charges retenues contre Martine Landry doivent être abandonnées. »