Gambie. Amnesty International demande la libération inconditionnelle de membres de son personnel

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
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AFR 27/003/2007

Amnesty International a demandé ce mardi 9 octobre la libération immédiate et inconditionnelle de deux de ces délégués et d’un journaliste local arrêté en même temps qu’eux en Gambie.

Ni les délégués d’Amnesty International ni le journaliste n’ont été inculpés.

L’organisation a confirmé que bien que Tania Bernath, Ayodele Ameen et le journaliste Yaya Dampha aient été libérés sous condition lundi 8 octobre dans la soirée, ils n’étaient pas libres de quitter la Gambie et se trouvaient actuellement au commissariat central de Banjul où ils avaient été convoqués dans la matinée.

« Nos délégués étaient en train d’effectuer une visite publique et officielle pour enquêter sur la situation des droits humains en Gambie, et les autorités gambiennes avaient été informées de leur venue », a déclaré Erwin van der Borght, directeur du programme Afrique d’Amnesty International.

« Il est inacceptable qu’un gouvernement cherche à empêcher des spécialistes des droits humains de faire leur travail et nous sommes consternés par le fait que nos collègues et le journaliste qui se trouvait avec eux n’aient pas encore bénéficié d’une remise en liberté inconditionnelle. Nous sommes en train de porter cette affaire devant les plus hautes instances gambiennes. »

Les délégués d’Amnesty International se trouvaient dans le pays pour rassembler des informations sur plusieurs aspects de la situation des droits humains en Gambie qui préoccupent depuis longtemps l’organisation ; il s’agit notamment des conditions carcérales, des arrestations arbitraires et des détentions sans inculpation.

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