« L’adoption par le Parlement de ce projet de loi draconien est choquante et très décevante, car elle intervient peu après l’élection du Ghana au Conseil des droits de l’homme des Nations unies, a déclaré Geneviève Partington, directrice d’Amnesty International Ghana.
« Ce projet de loi est l’un des plus stricts d’Afrique et vise à criminaliser davantage les lesbiennes, les gays et les personnes bisexuelles et transgenres (LGBT), mais aussi à sanctionner toute personne qui les soutient ou les défend, y compris les défenseur·e·s des droits humains, les professionnel·le·s de santé, les journalistes, les enseignant·e·s et les propriétaires, en violation du droit à la liberté d’expression et d’association. Il prévoit des peines pouvant aller jusqu’à 10 ans d’emprisonnement.
« Le président Nana Akufo Addo doit respecter les droits fondamentaux de tous et s’abstenir de promulguer cette forme extrême de discrimination, qui touche tout le monde dans le pays. »
« Des personnes LGBT ont déjà signalé des expulsions forcées, des pertes d’emploi, une violence accrue et d’autres violations des droits garantis par la Constitution du Ghana depuis que ce projet de loi a été présenté au Parlement.
« Le président Nana Akufo Addo doit respecter les droits fondamentaux de tous et s’abstenir de promulguer cette forme extrême de discrimination, qui touche tout le monde dans le pays. »
Le Parlement ghanéen a adopté ce projet de loi à la veille de la Journée « zéro discrimination », organisée au niveau international le 1er mars.