« Ces derniers jours, Amnesty International a recueilli des informations sur plusieurs attaques ayant pris pour cible des personnes défendant les droits humains, qui sont intervenues lors de l’arrestation de manifestants mais aussi d’autres personnes n’ayant pas participé aux actions de protestation au Honduras, ainsi que contre l’utilisation de gaz lacrymogène par les forces de sécurité devant le siège du Comité des familles de détenus et disparus du Honduras, où des manifestants avaient essayé de se réfugier. Nous avons aussi appris avec inquiétude l’arrestation d’une défenseure des droits humains, suivie de déclarations publiques remettant en question et dénigrant le travail qu’accomplissent ces personnes, » a déclaré Erika Guevara-Rosas, directrice pour les Amériques à Amnesty International.
« Les autorités honduriennes doivent se garder de répéter les erreurs du passé. Elles doivent empêcher les forces de sécurité d’agresser les personnes qui manifestent et celles qui défendent les droits humains, et reconnaître publiquement le travail légitime et fondamental qu’effectuent ces dernières, en particulier dans le contexte des manifestations pacifiques. Elles doivent par ailleurs s’abstenir de tenir un discours qui les dénigre ou cherche à les discréditer. »
Pour en savoir plus :
Honduras : Authorities must guarantee due process for human rights defenders(Déclaration publique, 28 février 2019)
Protest prohibited : Use of force and arbitrary detentions to suppress dissent in Honduras (Rapport, 13 juin 2018)