« Cette décision est un coup terrible pour Ahmed, qui a déjà passé trois ans derrière les barreaux, ainsi que pour sa femme et ses deux petites filles », a déclaré Eda Seyhan, chargée de campagne d’Amnesty International sur la lutte contre le terrorisme.
« La condamnation absurde d’Ahmed n’a rien à voir avec la justice, au lieu de cela elle fait le jeu de la politique des autorités hongroises de diabolisation des réfugiés, des migrants et des personnes qui cherchent à les aider. »
« En utilisant de façon ouvertement abusive les dispositions relatives au terrorisme et en foulant aux pieds le droit, cette décision illustre l’érosion de l’état de droit et des protections des droits fondamentaux en Hongrie. »
Jeudi 20 septembre, le tribunal a confirmé la condamnation pour terrorisme mais a réduit la peine de prison, passant de sept à cinq ans d’emprisonnement. Il devra purger au minimum deux tiers de sa peine de cinq ans de prison. Puisqu’il a déjà passé trois ans derrière les barreaux, il pourra bénéficier d’une libération au début de l’année 2019.