En réaction aux informations de mercredi 10 janvier 2018 selon lesquelles l’Iran allait mettre en œuvre une législation modifiée relative aux stupéfiants et supprimer l’imposition de la peine capitale pour certaines infractions liées au trafic de stupéfiants, Magdalena Mughrabi, directrice d’Amnesty International pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, a déclaré :
« Les campagnes meurtrières de lutte contre les stupéfiants en Iran ont eu un coût terrible en vies humaines au fil des années, et ont causé de graves violations des droits humains au nom de politiques mal inspirées de prévention du crime. »
« Les autorités iraniennes ont exécuté des milliers de personnes pour des infractions liées aux stupéfiants, alors même que le droit international restreint l’usage de la peine de mort aux infractions relevant des crimes les plus graves - ceux qui impliquent un homicide volontaire. »
« Si elle est mise en œuvre correctement, cette réforme qui n’a que trop tardé sauvera des centaines de personnes de la potence, mais cela ne doit être qu’une première étape. Les autorités iraniennes doivent cesser d’imposer la peine de mort pour les infractions liées aux stupéfiants, avec pour but, à terme, de l’abolir pour tous les crimes. »