La reprise des frappes aériennes israéliennes et des tirs de roquettes en provenance de Gaza souligne à quel point il est important de permettre aux groupes de défense des droits humains de se rendre sur place immédiatement afin d’observer la situation, a déclaré Amnesty International mardi 19 août.
Depuis le début de l’opération militaire israélienne à Gaza le 8 juillet 2014, les autorités israéliennes ont rejeté plusieurs requêtes présentées par Amnesty International afin de pouvoir se rendre à Gaza par le poste-frontière d’Erez, contrôlé par Israël. L’organisation a également demandé aux autorités égyptiennes de la laisser accéder à Gaza, sans succès pour l’instant.
« L’apparente reprise des frappes aériennes israéliennes et des tirs de roquettes mardi 19 août rappelle une nouvelle fois que nous devons être autorisés à nous rendre dans la bande de Gaza sans plus de délai. Nous avons déjà perdu un temps précieux et il est essentiel que les organisations de défense des droits humains puissent désormais effectuer la tâche cruciale consistant à examiner les allégations de crimes de guerre », a déclaré Anne FitzGerald, directrice de l’unité Recherche et réaction aux crises d’Amnesty International.
« Les autorités israéliennes semblent s’être adonnées à un petit jeu administratif avec nous concernant l’accès à Gaza, l’assortissant de conditions déraisonnables alors même que le nombre de morts dans la région augmentait. »
Amnesty International et Human Rights Watch ont prévu de diffuser un communiqué conjoint exhortant les autorités israéliennes à permettre immédiatement aux groupes de défense des droits humains de se rendre à Gaza.