« La manière dont Miguna a été traité témoigne d’un mépris flagrant à l’égard de ses droits humains, sachant que la Haute Cour l’a autorisé à revenir dans le pays. Par ailleurs, l’État kenyan doit respecter et protéger le droit à la liberté d’expression et permettre aux journalistes de couvrir librement l’affaire sans être harcelés, intimidés ni agressés » Irungu Houghton, directeur exécutif d’Amnesty International Kenya.
« Le non-respect continuel des décisions de justice et les attaques perpétuelles visant les médias sapent progressivement l’état de droit et affaiblissent les garanties relatives aux droits humains dans le pays. Il faut que les autorités inversent cette tendance inquiétante et veillent à ce que Miguna Miguna puisse entrer dans son pays et être présent à son procès. Elles doivent aussi diligenter une enquête approfondie, indépendante et impartiale sur le recours illégal à la force par la police pour empêcher des journalistes de faire leur travail. »