« La ratification de la Convention ouvre la voie à l’intégration de 180 000 personnes en situation de handicap à la vie sociale et économique du Kirghizistan », a déclaré Anna Kirey, directrice adjointe du programme Europe de l’Est et Asie centrale d’Amnesty International.
« L’une des priorités du gouvernement du Kirghizistan doit consister à veiller à ce que les personnes en situation de handicap participent à tous les processus de prise de décision, notamment aux groupes de travail et comités pertinents. La mise en œuvre de la Convention nécessitera des approches concertées, élaborées par des personnes en situation de handicap et les organisations les représentant, en matière de politiques et de plaidoyer.
« Amnesty International a été honorée de soutenir les partenaires kirghizes de la campagne pour la ratification de la Convention relative aux droits des personnes handicapées. Ensemble, nous avons obtenu des avancées concrètes en vue de lutter contre les préjugés et les fausses idées sur les personnes en situation de handicap. »
« Cette réussite est le fruit du travail d’infatigables militant·e·s, notamment Goulzar Douichenova, dont le cas a été mis en avant dans le cadre de la campagne Écrire pour les droits 2018. »
« Je suis reconnaissante pour le soutien et la solidarité qu’ont témoignés de très nombreux militants d’Amnesty International qui se préoccupent de nos droits même s’ils viennent d’autres pays, a déclaré Goulzar Douichenova à Amnesty International.
« Comme on dit, si les personnes en situation de handicap et les personnes âgées vivent bien, toute la société vit bien. J’aimerais également dire haut et fort qu’aucune décision nous concernant ne devrait être prise sans nous. »
Complément d’information
Le 14 mars, le président Sooronbay Jeenbekov a promulgué la loi portant ratification de la Convention relative aux droits des personnes handicapées, qui avait précédemment été adoptée par le Zhogorku Kengesh (Parlement du Kirghizistan). Le Kirghizistan est l’un des trois pays de l’ex-Union soviétique qui avaient signé mais pas encore ratifié ce texte. Les deux pays restants sont le Tadjikistan et l’Ouzbékistan.