Le président Barack Obama devrait suivre l’exemple de l’ONU concernant l’embargo contre Cuba


COMMUNIQUÉ DE PRESSE

ÉFAI -
29 octobre 2009

Le président Barack Obama devrait s’engager sur la même voie que l’Assemblée générale de l’ONU et prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre fin à l’embargo économique qui pèse sur Cuba, a déclaré ce jeudi 29 octobre Amnesty International à la suite de la condamnation par l’organe plénier des Nations unies des sanctions économiques imposées à l’île par les États-Unis.

Amnesty International estime que cet embargo a pour les Cubains des répercussions particulièrement négatives en ce qui concerne l’accès aux médicaments et aux technologies médicales.

La résolution de l’ONU a été adoptée à une majorité écrasante : 187 pays ont indiqué que les États-Unis devaient lever leur embargo contre Cuba. Les États-Unis, Israël et les Palau ont voté contre. Les Îles Marshall et les États fédérés de Micronésie se sont abstenus. C’est la dix-huitième fois en dix-huit ans que les Nations unies adoptent une telle résolution, et la première fois depuis la prise de fonctions du président Barak Obama.

« L’embargo américain contre Cuba met en danger la vie de millions de personnes car il les empêche d’avoir accès à des médicaments et à des technologies médicales d’une importance vitale, a déclaré Kerrie Howard, directrice adjointe du programme Amériques d’Amnesty International. Ces sanctions révoltantes devraient immédiatement être levées. »

En raison de l’embargo imposé par les États-Unis, Cuba doit faire face à de graves restrictions en ce qui concerne l’importation de médicaments et de technologies et équipements médicaux en provenance des États-Unis ou de n’importe quelle entreprise américaine installée à l’étranger. Ces sanctions ont également pour effet de restreindre l’importation d’autres biens ainsi que les voyages et les transferts d’argent.

Selon des informations émanant des Nations unies, l’impossibilité pour Cuba d’importer des produits nutritionnels destinés aux écoles, aux hôpitaux et aux structures d’accueil de jour contribue à la forte prévalence d’anémies dues à une carence en fer. L’UNICEF a indiqué qu’à Cuba en 2007 37,5 % des enfants âgés de moins de trois ans présentaient une anémie.

La santé des enfants a également été mise en danger par le fait que des fournisseurs de seringues américains ont décidé d’annuler une commande de trois millions de seringues jetables passée en 2007 par l’Alliance mondiale pour les vaccins et l’immunisation, un partenaire de l’UNICEF, après avoir appris que les unités étaient destinées à un programme de vaccination à Cuba.

Pour de plus amples informations, voir :
Cuba : The US embargo against Cuba : Its impact on economic and social rights

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