« Ce décès tragique, qui aurait pu être évité, est le sixième en lien avec le centre situé sur l’île de Manus et le neuvième au total lié au système australien de traitement délocalisé des réfugiés », a déclaré Kate Schuetze, chercheuse sur le Pacifique à Amnesty International.
« Le ministre australien de l’Immigration Peter Dutton a du sang sur les mains. Ce décès prouve, une nouvelle fois, que le système de traitement extraterritorial des réfugiés est indéfendable et doit prendre fin immédiatement. »
« Cette mort intervient quelques jours seulement après qu’un petit nombre de réfugiés s’est vu accorder l’asile aux États-Unis, rendant la situation encore plus désespérée pour ceux qui sont restés dans les centres de traitement des demandes d’asile administrés par l’Australie hors de ses frontières.
« L’Australie doit garantir la sécurité de toutes les personnes détenues en Papouasie-Nouvelle-Guinée et à Nauru. Le moyen le plus juste et le plus rapide de garantir la sécurité de tous reste de les transférer en Australie pour traiter leur demande d’asile et accueillir les réfugiés dans notre communauté. »