Alors que le Conseil des Affaires étrangères de l’Union européenne (UE) se réunit le 16 octobre, Iverna McGowan, directrice du Bureau d’Amnesty International auprès des institutions européennes, a déclaré :
« Face aux crimes contre l’humanité, au nettoyage ethnique et autres graves violations qui sont perpétrés au Myanmar, les États membres de l’UE ne doivent pas laisser leurs querelles internes saborder leur réponse. Ils doivent saisir cette occasion et adopter une position unie afin de mettre un terme à ces crimes et violations, d’enrayer la crise humanitaire et de contribuer à ce que justice soit rendue aux victimes. Concrètement, cela suppose d’étendre l’embargo actuel sur les armes et d’imposer des sanctions financières ciblées aux dirigeants birmans qui se rendent responsables de violations et de crimes graves.
« Traditionnellement, l’UE prend la tête de la réponse internationale sur les droits humains au Myanmar. Garder le silence aujourd’hui, alors qu’une politique de la terre brûlée fait rage, serait assourdissant – et ne passerait pas inaperçu sur la scène internationale. »