En réaction aux informations selon lesquelles un bateau a fait naufrage le 9 octobre sur le fleuve Naf, qui sépare le Bangladesh du Myanmar, faisant au moins 12 victimes dont des enfants, James Gomez, directeur de l’Asie du Sud-Est et du Pacifique à Amnesty International, a déclaré :
« Ce naufrage et ces pertes en vies humaines illustrent encore une fois la situation désespérée qui continue de prévaloir dans l’État d’Arakan. Tandis que l’armée du Myanmar poursuit sa violente campagne, les éléments de preuve se multiplient montrant que des hommes, des femmes et des enfants rohingyas fuient aujourd’hui la menace bien réelle de la famine.
« Les autorités du Myanmar empêchent activement les organisations d’aide humanitaire de se rendre dans les zones touchées dans le nord de l’État d’Arakan, où la population lutte pour survivre. Ces restrictions témoignent d’un mépris flagrant pour la vie humaine et doivent être levées immédiatement. »