« Les actions du gouvernement du Nicaragua contre les professionnel·le·s de la santé ont compromis la possibilité de sauver davantage de vies. Aujourd’hui, nous appelons collectivement le président Daniel Ortega à veiller à ce que son gouvernement écoute les voix des personnes qui travaillent dans le secteur de la santé car elles sont vitales pour guider la réponse des autorités face à cette pandémie. Le gouvernement doit immédiatement arrêter de réduire les professionnel·le·s de la santé au silence en les licenciant lorsqu’ils et elles expriment leurs préoccupations, a déclaré Erika Guevara-Rosas, directrice pour les Amériques à Amnesty International.
« Les courageux professionnel·le·s de santé qui ont appelé la population nicaraguayenne à rester chez elle ne doivent pas subir de représailles »
« Le gouvernement du Nicaragua a l’obligation de prouver qu’il a employé toutes les ressources disponibles pour protéger le droit à la santé de la population et les droits des professionnel·le·s de la santé à des conditions de travail justes et favorables, notamment en s’assurant que ces derniers ont à disposition des équipements de protection individuels et en protégeant leur droit de s’exprimer librement. Les courageux professionnel·le·s de santé qui ont appelé la population nicaraguayenne à rester chez elle ne doivent pas subir de représailles pour avoir exprimé leurs inquiétudes légitimes pour la santé de leur communauté. »