À la suite d’informations selon lesquelles Dominic Ongwen s’est rendu aux forces armées des États-Unis, Amnesty International demande qu’il soit remis dans les plus brefs délais à la Cour pénale internationale (CPI) aux fins de jugement.
« Depuis presque 10 ans, les habitants du nord de l’Ouganda attendent que les mandats émis par la CPI contre les dirigeants de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) soient appliqués. Dominic Ongwen doit maintenant répondre des multiples chefs d’accusation retenus contre lui - meurtre, mutilation, recrutement forcé d’enfants soldats et utilisation d’esclaves sexuels - ces accusations portant sur la période où il occupait un grade élevé dans la LRA », a déclaré Michelle Kagari, directrice régionale adjointe d’Amnesty International.
« Les mandats d’arrêt qui concernent deux autres dirigeants de la LRA, Joseph Kony et Okot Odhiambo, doivent être délivrés sans retard. »
Complément d’information
Les mandats d’arrêt contre Dominic Ongwen et quatre autres dirigeants du groupe rebelle appelé Armée de résistance du Seigneur (LRA) relatifs à des crimes de guerre et crimes contre l’humanité ont été émis par la CPI en juillet 2005. Trois chefs de crimes contre l’humanité et quatre chefs de crimes de guerre sont retenus contre Dominic Ongwen. Parmi les autres dirigeants de la LRA, deux sont morts depuis les faits, mais Joseph Kony et Okot Odhiambo sont toujours en liberté. On estime que des milliers de personnes ont perdu la vie dans le climat de terreur effrénée entretenu par la LRA dans le nord de l’Ouganda et les pays limitrophes, pendant presque deux décennies.