Pakistan. La levée de l’état d’urgence ne dissipe pas les menaces qui pèsent sur les droits humains

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

XXX XX/0XX/200X (Public)

Amnesty International craint que malgré la levée de l’état d’urgence au Pakistan, ce samedi 15 décembre 2007, des failles ne persistent dans la constitution, laissant les violations des droits humains continuer librement.

Les changements fondamentaux entraînés par l’ordonnance constitutionnelle provisoire, pendant l’état d’urgence, deviendront permanents, y compris le limogeage de juges indépendants ayant joué un rôle essentiel dans l’action en faveur des droits humains. Le pouvoir de la Cour suprême restera considérablement affaibli, ce qui lui interdit tout examen judiciaire des ordonnances du président Moucharraf ou des actions de son gouvernement lors de l’état d’urgence.

Amnesty International exige la réintégration des juges de la Cour suprême, limogés en vertu de l’ordonnance provisoire ; il faut également qu’un système judiciaire indépendant puisse jouer son rôle essentiel de protection des droits humains et de l’état de droit.

Note d’information :

Tim Parritt, directeur adjoint Asie d’Amnesty International, analysera les conséquences de ces évolutions sur l’avenir des droits humains au Pakistan. Tim Parritt est disponible pour des interviews, afin de discuter des implications de la levée de l’état d’urgence, et de l’importance de l’indépendance du système judiciaire au regard du droit international.

Pour prendre rendez-vous avec Tim Parritt afin d’obtenir une interview, merci de contacter :

 Aux heures de bureau, Will Little, au +44 7904 398 285

 Pendant le week-end et en dehors des heures de bureau, Josefina Salomon au +44 7778 472 116

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