« En balayant les critiques légitimes sur les questions de droits humains, Gianni Infantino ne tient aucun compte de l’énorme prix payé par les travailleurs et travailleuses migrants pour permettre à ce tournoi de premier plan d’avoir lieu, ni des responsabilités de la FIFA. Les demandes visant à obtenir l’égalité, la dignité et une indemnisation ne peuvent pas être traitées comme une sorte de guerre culturelle : ce sont des droits humains universels que la FIFA s’est engagée à respecter dans ses propres Statuts.
« Seule petite lueur d’espoir, l’annonce par Gianni Infantino de la création d’un fonds d’héritage par la FIFA après la Coupe du monde ne doit cependant pas être que de la poudre aux yeux. Si la FIFA souhaite sauver quoi que ce soit de cette compétition, elle doit annoncer qu’elle investira une part conséquente des 6 milliards de dollars qu’elle tirera de cette Coupe du monde et qu’elle veillera à ce que ce fonds soit utilisé pour indemniser les travailleurs et leurs familles directement. »