Des centaines de familles se retrouvent à la rue depuis que les autorités tchadiennes ont procédé à des expulsions forcées massives dans la capitale N’Djamena pour libérer de la place pour la construction d’un hôtel.
Au moins 62 groupes d’habitations, hébergeant plus de 670 personnes, ainsi que l’école de quartier de Sabangali, ont été réduites en ruines.
Aucun logement de remplacement n’a été proposé à ceux qui ont perdu leur domicile, dont un grand nombre vivent désormais sous des arbres.
« Nous ne savons pas vraiment quoi faire. Seul Dieu nous viendra en aide », a déclaré à Amnesty International une femme chassée de chez elle.
Amnesty International appelle les autorités tchadiennes à trouver immédiatement des solutions de remplacement pour les victimes de cette expulsion forcée et à mettre en place un programme de relogement et d’indemnisation