« Depuis le début de ce procès, c’est tout simplement le journalisme qui se trouve sur le banc des accusés, et les verdicts rendus aujourd’hui défient la logique et font injure à la justice », a déclaré Milena Buyum, chargée de campagne sur la Turquie à Amnesty International.
« Au cours des neuf mois qu’a duré ce procès, l’accusation n’a à aucun moment produit quelque preuve que ce soit d’une quelconque infraction pénale. Ces verdicts motivés par des considérations politiques visent de toute évidence à créer un climat de peur et à bâillonner toute forme de dissidence. »
« Il s’agit là d’un affront à la liberté de la presse et à la justice en Turquie, et cela établit un précédent inquiétant pour les nombreux autres journalistes qui vont être jugés pour des accusations de terrorisme tout aussi mensongères. »