« L’annonce faite le 13 décembre d’un accord de cessez-le-feu à Hodeidah apporte de l’espoir à des millions de civils qui dépendent fortement du port pour avoir accès à des biens de première nécessité et à l’aide humanitaire, a déclaré Lynn Maalouf, directrice des recherches pour le Moyen-Orient à Amnesty International.
« Le conflit a eu un impact dévastateur en interrompant l’acheminement de produits vitaux dans Hodeidah et aux alentours. Les deux parties au conflit ont délibérément entravé l’assistance humanitaire en violation du droit international humanitaire. Elles doivent aujourd’hui permettre rapidement l’accès libre des agences de l’ONU et des organisations humanitaires pour apporter nourriture, essence, médicaments et fournitures médicales aux civils qui en ont tant besoin au Yémen.
« Nous demandons à la communauté internationale de renforcer les initiatives de l’ONU visant à mettre fin aux violations flagrantes du droit international commises par toutes les parties au conflit et à garantir la justice et des réparations aux victimes. »
Complément d’information
Le 12 juin, le gouvernement yéménite, soutenu par la coalition que dirigent l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, a annoncé le lancement de l’offensive contre Hodeidah, une ville portuaire stratégique qui se trouve sous contrôle des Houthis depuis octobre 2014.