En réaction à cette réponse policère, la directrice du programme Amériques d’Amnesty International, Erika Guevara-Rosas, a déclaré :
« Nous avons reçu des informations indiquant que la police a répondu aux manifestations par un recours excessif à la force, notamment en utilisant sans discernement des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc.
« Les nouvelles autorités de Porto Rico doivent s’occuper en priorité d’enquêter sur la réponse policière aux récentes manifestations et prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir pleinement le droit à la liberté d’expression. Les autorités ne doivent plus jamais réprimer les mouvements de protestation sociale. »
Amnesty International a déjà exprimé à plusieurs reprises ses préoccupations concernant le recours excessif à la force contre les manifestations pacifiques nées à Porto Rico en raison du mécontentement face au manque d’attention accordée aux dégâts causés par l’ouragan Maria et à la précarité des droits économiques, sociaux et culturels sur l’île.